Prénom:Saja
Nom : Mohamed
Âge :12 ans
Année scolaire : 6ème primaire
Ecole : Saint Vincent de Paul
Est-ce-que la vie a changé ou c’est moi qui ne comprends pas cette vie ? Je suis une fille de 10 ans. Ma vie est un désastre. Des occupants sont venus ici, ils ont pris mon père. Maintenant, mon père est esclave chez eux. J’ai essayé de sortir pour trouver de quoi manger. Dehors c’est pire que de rester à la maison. J’ai vu les maisons détruites, les gens qui crient et ne savent pas comment ils vont continuer leur vie.La surprise était quand j’ai vu mon père qui était forcé de tuer les gens. Je n’ai pas pu supporter de voir ça. Mon père, tue !Il ne pourrait pas faire mal à une mouche. Il s’est transformé de quelqu’un qui avait un bon caractère à quelqu’un qui a un caractère de chien. Soudain, il s’est mis à pleuvoir. Il pleuvait des cordes. Je suis rentrée à la maison sans rien raconter à ma mère. Ma mère pleurait tout le temps sans arrêt. J’ai essayé de la réconforter mais ça ne vaut pas la peine, car elle va pleurer jusqu’à ce que les occupants laissent notre pays tranquille. A minuit, on a entendu la voix de mon père qui criait en disant.J’ai trouvé mon père allonger par terre et ne bougeait plus .Mon cerveau ne pouvait pas traduire ça. Ma mère a couru vers mon père et a pleuré du fond du cœur.Puis, elle m’a pris par la main et m’a mise dans une cabane loin de la maison. Je ne pouvais pas croire que ça arrivait. Elle m’a abandonné sans réfléchir comment je pourrais vivre seule. J’ai chialé de toutes mes forces afin que quelqu’un m’entend et m’aide à m’en sortir. Mes gouttes de larmes ont mouillé la cabane.Tout à coup, j’ai trouvé une feuille .Je l’ai prise et j’ai trouvé que c’était une carte. J’étais surprise mais j’ai regardé un peu, je me suis souvenu que cette carte appartenait à un des occupants .Je ne comprenais rien du tout. Je suis descendue de la cabane pour voir mes voisins. Ils savent lire des cartes et résoudre des énigmes.Devant la porte, il y avait un chien qui protégeait la maison. J’avais peur de frapper mais parce que je suis courageuse, j’ai frappé à la porte. D’abord, ils avaient peur d’ouvrir mais je leur ai dit que c’était moi, Jamila, leur voisine et que j’avais trouvé une carte.Alors, ils ont ouvert la porte et ils m’ont accueillie chaleureusement. Monsieur et Madame Patrick ont lu la carte et ont dit que ces occupants veulent prendre notre pays et le pays d’à côté. On était choqués en entendant cela. Ils m’ont dit que je devais dormir et qu’ils allaient trouver une solution. Je ne pouvais pas m’endormir. Mon cœur est plein de soucis et de peines.