”Nous sommes des esclaves et resterons des esclaves.” Ces mots résonnent dans mon esprit depuis l’arrivée des occupants. Ces occupants ont un cœur de pierre, insensibles à la souffrance humaine. Monsieur et Madame Patrick ont annoncé ce qu’ils avaient découvert sur la carte. Tout le monde avait une épine dans le cœur en entendant cela. Peu à peu, le nombre de gens qui ont vécu la guerre diminua.
Ce pays où j’ai vécu toute mon enfance est devenu le pire du monde entier. Personne n’a voulu l’aider pendant la guerre. Mon pays est le pays de la générosité, où le peuple a un cœur plein de charité et d’amour.
Ça fait un bail que notre pays est occupé par des occupants cruels. J’ai retrouvé ma mère, mais c’était trop tard. Elle était morte, son visage pâle comme la mort. J’ai chialé à côté d’elle et j’ai prié Dieu que je meure moi aussi.
Soudain, des occupants sont venus et m’ont pris, ainsi que tous les autres enfants, comme otages. Monsieur Patrick, grâce à ses bons contacts, a réussi à faire entrer des soldats d’autres pays pour nous sauver.
Ces occupants odieux ont tué mon amie Alice. J’avais peur qu’ils me tuent aussi. À ce moment-là, je me suis souvenue des paroles de mon père : “Pense à l’envers.”
Avec prudence et intelligence, j’ai réussi à m’échapper. Heureusement qu’ils ont remarqué mon absence après que je me suis cachée. Ils m’ont cherchée partout, mais c’était comme chercher une aiguille dans une meule de foin, car je me suis cachée avec les soldats des autres pays. Je leur ai répété les paroles de mon père. Les courageux soldats ont numéroté leurs cibles et sont sortis le soir pour tuer la plupart des occupants.
Chaque jour, je me réveille à l’aube au son des pistolets des occupants et aux cris des gens. Aujourd’hui, c’était une surprise : je me suis réveillée au son des oiseaux qui gazouillent. C’était pourtant bizarre pour moi. Je me suis précipitée hors de notre pauvre tente.
La surprise était encore plus grande lorsque j’ai vu que tous les occupants étaient morts. Leur sang coulait par terre. Les soldats m’ont dit que grâce à moi, ils n’auraient pas pu convaincre leurs ennemis. Je leur ai demandé avec un air joyeux pourquoi. Ils m’ont expliqué que si je ne leur avais pas répété les paroles de mon père, tout aurait été différent, car les occupants étaient reliés entre le nord et le sud. Si les occupants du nord mouraient, il serait facile de convaincre ceux du sud.
Maintenant, mon pays est reconstruit et tout le peuple va vivre heureux pour toujours.