Un projet de restauration et de réhabilitation du temple de Ramsès II, connu sous le nom “du temple de millions d’années” à Louxor a débuté, selon un communiqué de presse du ministère du Tourisme et des Antiquités, le jeudi 30 janvier.
Le projet de restauration du Ramesseum vise à créer une nouvelle attraction touristique à Louxor, dans le but d’enrichir davantage l’expérience touristique et culturelle des visiteurs, a déclaré Chérif Fathi, ministre du Tourisme et des Antiquités ajoutant que ce projet, s’inscrit dans le cadre de la préservation du patrimoine culturel égyptien.
Le projet se concentrera sur le démontage, la restauration et la reconstruction des parties endommagées du temple.
Ce projet est lancé par le Conseil Suprême des Antiquités (CSA) en collaboration avec l’Université nationale coréenne du patrimoine culturel.
« Le projet inclut également la documentation scientifique relative au temple, et aux fouilles archéologiques. Il comprend également la création d’une base de données pour enregistrer et analyser systématiquement les mises au jour au temple », explique Mohamed Ismail Khaled, Secrétaire du CSA.
Inscrit au patrimoine culturel de l’humanité par l’UNESCO en 1979, le temple de millions d’années de Ramsès II, plus connu sous le nom de Ramesseum, s’étend sur une surface de dix hectares. Il a été bâti par le roi Ramsès II en hommage à la divinité Amon-Rê. Il était à l’origine connu par les pharaons sous le nom de « L’Unifié avec Thèbes », mais l’égyptologue français Jean-François Champollion l’a ensuite nommé « Ramesseum ».
Dr Ahmed Amer, expert en archéologie, a déclaré que le Conseil suprême des antiquités avait commencé à travailler sur le projet de restauration du temple du Ramesseum à Louxor, en coopération avec l’Université nationale coréenne du patrimoine culturel, soulignant que le temple est l’un des plus importants de la civilisation égyptienne antique.
Amer a expliqué que le temple a été construit par le roi Ramsès II afin d’adorer le dieu Amon Ra, et que les anciens Egyptiens l’appelaient « Unis avec Wast » signifiant « Unis avec Thèbes », et Champollion l’appelait le Temple « Ramsès » lorsqu’il vint en Egypte. Une grande partie du temple est désormais en ruines à cause d’un tremblement de terre qui a frappé l’Egypte en 27 av. J.-C., mais ses vestiges témoignent encore de sa grandeur architecturale et du statut de Ramsès II en tant que l’un des souverains les plus puissants de l’Egypte.
Le projet vise à démonter, restaurer et réinstaller les pierres du premier édifice du temple grâce à une documentation scientifique de la zone de l’édifice au moyen d’arpentages, d’élévations architecturales et de photographies, en plus de travaux d’excavation autour de l’édifice pour tenter de découvrir les blocs de pierre qui faisaient partie de l’édifice.