Les secrets de la vie chez les pharaons ne se terminent pas, même après ces années, on est en train de révéler beaucoup de secrets.
C’est une porte considérée comme un passage entre deux mondes différents : la vie avant la mort et celle de l’au-delà. Cette porte se trouve à l’intérieur des tombeaux, et pour cette procédure, il faut beaucoup de préparatifs.
Les anciens Égyptiens croyaient qu’avec la mort d’une personne, commençait toute une autre vie dans laquelle le défunt menait une vie éternelle. A l’intérieur du tombeau se trouve une momie qui est embaumée et son âme représentée par Ka. Le mouvement réside parfois dans la chambre funéraire et monte à d’autres moments dans les chambres du sanctuaire construit au-dessus du sol.
La fausse porte était l’un des éléments les plus importants dans les tombeaux de l’Ancien Empire, mais son importance a commencé à diminuer face à la doctrine Osiris, qui a transféré la place du second monde du cimetière aux enfers, et on le voit à l’époque du Moyen Empire.
Plus tard, celle-là fut remplacée par des dalles de pierre érigées à l’intérieur du cimetière et sur les côtés de son entrée. A l’époque du Nouvel Empire, ladite porte fut peinte dans quelques tombes, elle retrouva son importance avec la 26ème dynastie.
Normalement, la fausse porte a été sculptée dans un seul bloc de calcaire ou de bois. Au centre de la porte se trouve un panneau plat avec plusieurs paires de jambages de porte qui sont disposées autour afin de donner l’illusion de profondeur, de cadres et d’un passage et sculpté directement au-dessus du panneau central de la porte est un tambour semi-cylindrique, selon geotours. Les portes contiennent également de nombreuses inscriptions et textes mettant en valeur les vertus du défunt et exprimant des souhaits positifs pour l’au-delà, ainsi qu’une série de formules d’offrandes censées permettre au défunt de participer aux offrandes présentées aux principales divinités au nom du roi, ou dans les offrandes présentées directement au défunt par les membres de la famille, il comprenait également un cruse à ceux qui feraient du mal au défunt et une bénédiction à quiconque ferait une offrande.
Certains disaient que la vraie raison pour laquelle les anciens égyptiens sculptés de fausses portes est pour tromper les ennemis et les voleurs. C’était comme une sorte de piège afin qu’ils ne puissent pas atteindre et voler les trésors de la tombe. Les experts expliquent que leur objectif principal était que l’âme traverse cette vie pour entrer dans l’autre vie, celle de l’au-délà, selon leurs croyances. On croyait que les fausses portes étaient un lien de communication entre les mondes des vivants et des morts, par lequel l’esprit du défunt pouvait entrer et sortir du monde souterrain. Et tout cela à cause des offrandes déposées devant la porte.
Fausse porte de Thoutmôsis Ier
Exemple de Stèle fausse porte postérieure à l’Ancien Empire, celle consacrée au pharaon Thoutmosis 1er par sa fille, la reine Hatshepsout, du Nouvel-Empire, 1550-1050 avant JC, XVIIIe dynastie), granit rouge, temple funéraire de Deir-el-Bahari. La corniche à gorge et le tore d’encadrement sont bien visibles.
Fausse porte de Ptahhotep
Cette fausse porte est entièrement inscrite et décorée selon l’usage, regroupant et résumant les éléments de la carrière terrestre de Ptahhotep. Au pied de la stèle une petite table d’offrandes basse très simple, sans inscription, taillée dans la même pierre servant aux assises inférieures des murs, selon osiris net. Cette table ayant été retrouvée solidarisée à la roche par une fine couche de boue séchée montre qu’il s’agit bien de celle originellement en place. Cette stèle est traitée comme une porte dans une autre porte, chacune ayant son linteau inscrit, celui de l’extérieur étant plus travaillé que l’autre. Chaque jambage porte deux colonnes de texte. L’espace entre les deux architraves est presque entièrement occupé par une représentation schématisée de la table d’offrandes.
Les quatre jambages sont terminés par la figure de Ptahhotep et son nom. Les deux du centre portent une représentation usuelle du maître debout, mais les deux autres le montrent, à gauche, assis dans une chaise surmontée d’un dai et portée par quatre hommes, et à droite assis sous une autre structure en dai. Le texte d’accompagnement, récité par un prêtre traité en petite taille indique qu’il va chaque jour faire un tour d’inspection au bénéfice du défunt.