La semaine dernière, le Dr Moustafa Madbouli, le Premier ministre, s’est rendu à l’Agence spatiale égyptienne où il a été reçu par le Dr Amr Talaat, ministre des Communications et des Technologies de l’information, membre du conseil d’administration de l’Agence, et le professeur Sherif Sedqy, PDG de l’Agence spatiale égyptienne. Dans cet article, il serait question de cette agence qui a pu faire un pas géant dans le domaine de la technologie des sciences spatiales…







L’Agence spatiale égyptienne dispose des installations et des laboratoires les plus modernes spécialisés dans le domaine du développement et de la fabrication de satellites, car l’État accorde une grande attention à ce secteur et s’engage à soutenir et à développer le secteur spatial et à travailler au renforcement de la position régionale et internationale de l’État égyptien dans ce domaine vital, conformément aux objectifs de la Vision égyptienne 2030 vers une économie basée sur la connaissance et l’innovation.
La plus grande installation spécialisée dans la région
L’agence comprend le Centre d’assemblage, de test et d’intégration de satellites (AITC), car ce centre est l’une des plus grandes installations spécialisées de la région, détaillant les mécanismes de travail avancés au sein du centre, et il joue un rôle central permettant à l’Egypte d’atteindre l’autosuffisance dans la fabrication de satellites.
L’Agence spatiale égyptienne dispose également d’un système de simulation de l’environnement spatial, qui comprend une chambre thermique sous vide, un système de simulation de charge dynamique et un système de mesure des propriétés de masse, en plus d’un laboratoire d’optique spécialisé dans les tests de caméras spatiales, d’un laboratoire de compatibilité électromagnétique et d’un système de test de panneaux, qui sont tous des composants essentiels pour qualifier les satellites avant le lancement.
Laboratoire de contrôle, le seul de son genre en Afrique et au Moyen-Orient
Il y a également un laboratoire de contrôle à la destination du satellite, où se trouve un simulateur d’environnement spatial pour la dynamique du satellite. Concernant les capacités du laboratoire, le PDG de l’Agence spatiale égyptienne a expliqué que cet appareil est utilisé dans la qualification spatiale des systèmes de contrôle et de guidage pendant le vol, et est considéré comme le seul de son genre en Afrique et au Moyen-Orient. Il a également ajouté que cet appareil, également utilisé par l’Agence spatiale allemande, contribuera à réduire les périodes de test des systèmes de contrôle et de guidage effectués après le lancement direct.
Il existe également une station de contrôle et de réception satellite, où sont effectuées les opérations de contrôle du satellite « EgyptSat 2 », en plus des capacités techniques avancées du satellite, qui ont été examinées à travers un ensemble d’images à haute résolution de différentes régions de la République arabe d’Egypte, capturées par le même satellite, ce qui reflète les progrès réalisés par l’Egypte dans les domaines de la télédétection et des applications spatiales.
New Space Africa 2025 se tiendra en Egypte
Enfin, il y a le bâtiment de l’Académie spatiale, qui comprend les derniers laboratoires de formation et de qualification en sciences spatiales, dont le Laboratoire de satellites éducatifs (Space Keys). Il y a également la salle de conférence principale qui accueillera les activités de la conférence internationale New Space Africa 2025, considérée comme une plate-forme charnière pour l’échange d’expériences et le renforcement de la coopération régionale et internationale dans le secteur spatial.