Le ministère du Plan et du Développement économique a indiqué que l’ampleur des troubles dus à la pandémie du coronavirus parmi les économies de la région était différente d’un pays de l’autre, et que le pourcentage de la perte en Egypte était relativement limité vu la non-application du confinement total, rapporte la MENA. Cette nouvelle a été annoncée dans un communiqué du ministère du Plan sur sa participation à l’élaboration du chapitre sur le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord dans le Rapport 2021 sur les politiques alimentaires mondiales, publié par l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI) et qui porte sur les impacts du coronavirus sur les systèmes alimentaires agricoles et les revenus des familles en Egypte, en Jordanie et au Soudan.
Selon le rapport susmentionné, les systèmes agro-alimentaires ont souligné une flexibilité relative au Moyen-Orient, indiquant que le pourcentage de baisse de la production alimentaire agricole avait varié entre 3 et 9% en Egypte, au Yémen et au Soudan et avait atteint près de 38% en Jordanie, ce qui démontre que l’agriculture est parmi les secteurs les moins touchés en Egypte et au Soudan. Le rapport a fait état d’une reprise rapide de certaines économies d’après les politiques nationales adoptées en ce sens, rappelant que le plan de relance de l’Egypte, estimé à 100 milliards de livres, avait contribué à limiter la baisse du PIB (pendant la période d’avril/juin 2020) de 8,7% à 1,1% seulement. Ce plan de relance a soutenu les secteurs les plus affectés y compris l’exportation, le tourisme et l’immobilier.
Le rapport a souligné le plan d’investissement que l’Egypte met en place actuellement, pour un montant de 280 milliards de livres, et qui a mené à l’amélioration de la performance économique au deuxième semestre de 2020.