Une jeune Égyptienne résidant aux États-Unis a obtenu une autorisation officielle permettant d’émettre l’appel pour chacune des cinq prières quotidiennes via des haut-parleurs dans les mosquées du quartier d’Astoria (ouest du Queens, New York, États-Unis).
Dotée d’une force de persuasion capable de venir à bout de bien des réticences, l’opiniâtre Rana Abdelhamid rayonnait de bonheur, dans l’artère principale d’Astoria, en brandissant une précieuse autorisation municipale.
Il faut dire que la véritable quête du Graal de la fondatrice des Hijabis of New York venait non seulement d’être couronnée de succès, mais aussi d’entrer dans l’histoire de son quartier natal du Queens.
En effet, grâce à l’énergie déployée par cette jeune égypto-américaine de 29 ans pour convaincre les élus locaux du bien-fondé de sa requête, l’appel à la prière retentira pour la première fois à Astoria, à travers des haut-parleurs installés sur les parvis des mosquées, à trois reprises pendant le Ramadan. Et cerise sur le gâteau, avec la même intensité sonore que les cloches des églises.
«Une fille musulmane d’Astoria avec trois autorisations sonores pour que l’Adhan appelle à la prière depuis les mosquées dans lesquelles elle a grandi ! Alhamdulilah », a écrit Rana Abdelhamid sur Twitter, sa reconnaissance infinie envers Dieu primant sur sa satisfaction teintée d’humilité.