Paris Match – En construction depuis bientôt trente ans face aux pyramides de Gizeh, le Grand Egyptian Museum doit ouvrir ses portes d’ici à la fin de l’année.
Le point sur des travaux… pharaoniques. Il aura mis tellement de temps à sortir des sables que l’on s’est parfois demandé s’il ne s’agissait pas d’un mirage. Tout est si démesuré : près de trente années de travaux, une facture dépassant le milliard de dollars (contre les 800 millions de départ), et plus de 5 000 ouvriers qui s’activent chaque jour à Gizeh, en contrebas des pyramides, pour bâtir un des plus fabuleux musées de la planète.
Baptisé GEM (Grand Egyptian Museum), il doit abriter 100 000 œuvres et présenter pour la première fois, depuis sa découverte en 1922, la totalité du trésor de Toutankhamon. (…)L’ambitieux projet est officialisé en 1992, une première pierre est posée en 2002. Puis s’enchaînent les difficultés techniques, bureaucratiques, politiques, et maintenant pandémiques.
Mais les travaux avancent. Mieux, « ils seront finis d’ici à la fin de l’année, promet Khaled El-Enany, ministre du Tourisme et des Antiquités. Plus de 60 % des 5 400 objets du trésor de Toutankhamon sont installés dans 65 des 107 vitrines. Nous ouvrirons l’établissement au public dès que la situation concernant le Covid sera plus calme dans le monde entier.