Il y a 4.000 ans, l’Égyptien ancien a inventé un papier de fibres végétales. Après, le monde entier a découvert ce papier qui a conservé un grand nombre de documents, et sans lui, l’histoire de la culture aurait radicalement changé. Le papyrus égyptien figure parmi les moyens de documentation connu à cette époque. L’usage du papyrus s’étale sur 4 000 ans, du plus ancien témoin trouvé dans une tombe de la première dynastie égyptienne jusqu’aux dernières bulles papales sur papyrus.
Le papyrus est le papier que les anciens Égyptiens ont inventé pour y écrire leurs histoires et leurs civilisations. Ces papiers ont une grande faveur sur la civilisation humaine car ils nous ont conservé une immense richesse de connaissances et de sciences que les anciens Égyptiens ont atteintes. C’est à travers les papyrus que nous avons appris que les anciens Égyptiens ont été les premiers à développer le calendrier solaire qui est encore connu dans le monde. En plus, ils furent les premiers à écrire des papyrus en chirurgie, en médecine, en arithmétique, en algèbre et en géométrie. Nous avons également appris à travers ces papiers que les anciens Égyptiens ont été les premiers à découvrir la plume, l’encre noire et le papier, qui est dérivé du nom papyrus.
En effet, le papyrus pousse dans les eaux peu profondes, où l’eau atteint une hauteur d’environ trois pieds (Unité). La racine principale de la plante s’étend horizontalement, et son épaisseur est mesurée comme un poignet d’un homme, et sa longueur est d’environ quinze pieds. De la racine principale, de petites racines émergent qui frappent verticalement dans le sol boueux, et des tiges en sortent jusqu’à une hauteur de six pieds ou plus, et ce sont des tiges triangulaires aux extrémités effilées.
Le papyrus est resté en place jusqu’au VIIIe siècle de notre ère, lorsque les conquêtes islamiques se sont étendues à Samarcande à l’est, et les Arabes ont pu découvrir le secret de la fabrication du papier en Chine, qui remonte au premier siècle de notre ère. Et puis l’industrie du papyrus a commencé à se détériorer, surtout après l’apparition de méthodes avancées de fabrication de papier à partir de la combustion et de tissu de coton, et avec la diffusion du nouveau papier, le papyrus a pu rester dans le domaine Jusqu’au XIIe siècle après JC.
Le papyrus est fabriqué en coupant les tiges de la plante dans les fermes dans une large mesure avec beaucoup de soin afin qu’elles ne subissent aucune meurtrissure qui nuirait au noyau de la tige, qui est à la base de la fabrication du papyrus. Ensuite, les parties inférieures épaisses des tiges sont coupées le long de deux pieds et leur écorce est écorchée jusqu’à ce que la pulpe blanche brillante soit exposée, qui est coupée en longues tranches d’environ la même épaisseur. La largeur de la tranche est d’environ quatre centimètres, ce qui est la largeur de la masse de la pulpe.
Ces lames sont séchées et placées dans des entrepôts spéciaux pour une utilisation future. Lorsqu’il est utilisé dans la fabrication du papyrus, il est trempé plusieurs fois dans de l’eau dans des bassines émaillées en porcelaine de Chine, puis battu avec un marteau en bois, ou posé sur une table recouverte d’un linge propre et un cylindre est passé dessus. Le processus de trempage et de fouettage est répété jusqu’à ce que les tranches soient complètement saturées d’eau. De cette manière, les éléments organiques étrangers indésirables peuvent être éliminés et les fibres textiles sortent des lattes, prêtes à être transformées en feuilles.
Après cela, quelques bandes de quarante centimètres sont prises et posées horizontalement de manière superposée sur un morceau de feutre épais de la taille du papier requis, recouvert d’une feuille de tissu de coton au lieu du lin que les anciens Égyptiens utilisaient, puis des bandes de trente centimètres sont placées en travers dessus.
Le papyrus est obtenu grâce à l’assemblage de fines lamelles découpées dans la tige des roseaux. Elles sont humidifiées et disposées perpendiculairement les unes aux autres. Les morceaux ainsi constitués peuvent être assemblés et former ainsi d’important rouleaux (le plus grand papyrus connu, le papyrus Harris mesure près de 41 mètres, il recense les donations au temple et raconte les règnes des pharaons Ramsès III et Sethnakht). C’est sur ces fines feuilles que les scribes dessinent les hiéroglyphes sacrés à l’aide d’un calame trempé dans de l’encre. Cependant, dans les faits, les scribes utilisaient surtout l’écriture hiératique, hiéroglyphes simplifiés, plus adaptée à l’écriture manuscrite. Et c’est également sur du papyrus importé d’Égypte que les Grecs et les Latins vont consigner leur riche littérature.