De longues années se sont écoulées alors que l’Etat égyptien met en garde contre le danger de l’explosion démographique qui est devenue un phénomène effrayant. En même temps, la réaction populaire à l’égard des avertissements étatiques était l’indifférence. Or, le danger s’est avéré en matière d’économie, et de développement durable alors que l’Etat cherche par tous les moyens à atteindre ses objectifs dans ces domaines et à faire des actions palpables. Le citoyen en refusant de prendre en considération l’explosion démographique a eu un impact négatif sur les ressources de l’Etat et par conséquent du développement. L’explosion démographique s’est transformée en un véritable chaos qui a avalé toutes les recettes du développement. Ainsi, la surpopulation mal planifiée n’est plus une richesse nationale, mais une catastrophe de taille. En effet, l’affaire constitue une forme de terreur et de menace pour l’Etat, le rendant incapable de renouveler constamment.
La surpopulation est au sens propre du terme une des formes du terrorisme en se transformant en un fardeau matériel et économique. Tout comme le terrorisme, elle conduit à affaiblir l’Etat.
La surpopulation survenue au cours des dernières décennies n’a pas été suivie en parallèle par un développement durable, ainsi, cela a permis d’alimenter les groupes terroristes et extrémistes. Car, ce fléau est un univers fertile pour diverses formes de problème dont la nonplanification, la pauvreté, l’ignorance, la propagation des maladies. Ainsi, les groupuscules terroristes ont trouvé une ambiance parfaite de misérables, de non-éduqués, de pauvres.
Des proies faciles à polariser et à recruter dans leurs rangs. Certains sont allés jusqu’à exploiter ce fléau pour en faire une carte de pression contre la société : ils ont exploité des idées chimériques et irréelles en disant que la surpopulation est une véritable richesse qui peut être exploitée dans l’intérêt du développement, mais nul d’entre eux n’a pu déterminer les outils de la gestion de cette richesse ou même pour la former de sorte à en faire une source de travail et de production. En même temps, certains citoyens ont décidé de vivre dans un état de nonchalance bizarre : ils donnent vie à de nouvelles générations dans un avenir non-planifié sous prétexte que chaque enfant trouvera sa voie dans ce monde, sans se soucier de la misère, et de la souffrance. Certains ont même cherché à réaliser des gains via l’interprétation de certains textes religieux à leur propre aise. Ils sont allés jusqu’à dire qu’avoir des enfants est un acte religieux, alors qu’ils ont oublié de dire que chaque personne est responsable de ses actes et de sa progéniture et qu’elle est responsable de leur avenir en tant que père de famille. Alors, comment assumer ces responsabilités en l’absence de ressources ? Si leurs appels à la procréation aléatoire étaient basés sur une base de confiance en Dieu, ils ont également oublié que la vraie confiance en Dieu ToutPuissant est basée sur le travail et la lutte pour la subsistance ce qui confirme que leurs appels sont basés sur des concepts inconnus et infondés ainsi qu’une confusion délibérée, conduisant à s’écarter clairement et explicitement du texte religieux ainsi que des objectifs de la société dans laquelle ils vivent. Peut-on accepter l’idée d’une grande population comme ils le revendiquent et l’exigent du citoyen et cherchent par tous les moyens à le persuader et à se tenir devant les mises en garde de l’Etat contre l’augmentation aléatoire de la population et considérer cela comme un objectif en soi sans qu’il y ait une volonté ni même un souci de créer un mouvement de développement pour prendre en charge les jeunes générations selon les capacités disponibles de l’Etat ? Quel est l’intérêt de ces grands nombres alors qu’ils sont à moitié éduqués et à moitié en bonne santé ? Je rappelle aux partisans des appels de procréation aléatoire que toutes les conquêtes dont les armées musulmanes ont été victorieuses étaient moins nombreuses que les armées de leurs ennemis ? C’est un fait qu’ils ignorent.