L’ Egypte souhaite toujours parvenir à un accord sur le Grand Barrage éthiopien de la Renaissance (GERD) avant cet été et que l’opération de remplissage soit effectuée selon les intérêts des deux Etats en aval et de manière qui limite les dégâts, ont affirmé mercredi le ministre des Affaires étrangères et le ministre de l’Irrigation et des Ressources hydrauliques, respectivement Sameh Choucri et Mohamed Abdel Aati. MM. Choucri et Abdel Aati (photo, de g. à d.) s’exprimaient lors d’un entretien avec l’émissaire américain pour la Corne de l’Afrique, Jeffrey Feltman, sur les derniers développements des négociations sur le GERD et la concertation sur les moyens de faire réussir les efforts en cours afin de parvenir à un accord équitable, équilibré et contraignant pour le remplissage et l’exploitation du GERD. Ils ont examiné le processus de négociations sur le GERD entamé depuis une décennie, depuis que l’Ethiopie avait commencé la construction de ce barrage sans concertations avec les deux pays en aval (Egypte et Soudan) et jusqu’aux négociations en cours sur les règles de remplissage et d’exploitation, qui ont échoué à cause de l’obstination de l’Ethiopie et son refus de toutes les propositions techniques présentées par l’Egypte ou par des médiateurs internationaux et acceptées par Le Caire, dont l’accord sur l’amorce des négociations sous un parrainage américain, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Ahmed Hafez. Les deux ministres ont affirmé que l’Egypte s’efforçait de déployer tous les efforts nécessaires pour faire réussir les négociations parrainées par l’Union Africaine, présidée actuellement par le président congolais Félix Tshisekedi, a dit M. Hafez. L’Egypte aspire à davantage de coopération avec ses partenaires internationaux dont les Etats-Unis pour réaliser l’objectif escompté, ont ajouté les deux responsables, rapporte la MENA.