Par : Dalia Hamam
Depuis le début de l’histoire, l’Égypte est connue par la diversité de ses artisanats. Elle possède sa propre et son unique civilisation à travers les âges, et cela lui a donné une caractéristique indomptable. Seulement, c’est en Égypte qu’on trouve un mélange unique d’artisanat de civilisations pharaoniques, islamiques et coptes, qui traverse les frontières pour impressionner le monde. Sans doute, le patrimoine égyptien est source de fierté devant toutes les nations et constitue une grande preuve sur l’authenticité de l’Egypte et de son identité. L’État occupe un profond intérêt à relancer ces arts patrimoniaux, en encourageant les nouvelles générations d’artisans et d’artistes à faire revivre ce patrimoine unique. Et cela à travers l’organisation de quelques expositions, qui permettent à leur tour de présenter au public des jeunes talentueux ainsi que leurs chefs-d ‘œuvres d’art variées. Allant de ce point, l’exposition offre une tournée créative pour les personnes en vue d’acquérir des œuvres d’art et du patrimoine appropriées, à des prix logiques. Parmi ces initiatives se trouvent deux importantes expositions organisées par l’État : Diarna et Torathna.
Torathna ou « Notre patrimoine »
Considéré comme le plus grand rassemblement annuel des artisans, l’exposition “Notre patrimoine, pour l’artisanat et les produits du patrimoine” est organisée par l’Autorité des petites, moyennes et micros entreprises. Plus de mille exposants locaux de différents gouvernorats participent à cet événement qui aide le citoyen égyptien talentueux à faire évoluer ses compétences et à exploiter ses moyens afin de s’assurer égyptien est source de fierté devant toutes les nations et constitue une grande preuve sur l’authenticité de l’Egypte et de son identité. L’État occupe un profond intérêt à relancer ces arts patrimoniaux, en encourageant les nouvelles générations d’artisans et d’artistes à faire revivre ce patrimoine unique. Et cela à travers Torathna ou « Notre patrimoine » Considéré comme le plus grand rassemblement annuel des artisans, une source de subsistance convenable pour améliorer son revenu.
D’habitude, les exposants y participent avec une variété de produits, notamment des tapis, des kilims, des accessoires, du verre, de l’osier, des meubles, du crochet, du macramé, des vêtements, de la céramique et des accessoires pour la maison de bois, cuivre, argent et albâtre.
“Diarna” pour les métiers artisanaux
Cette exposition comporte des produits artisanaux des petits artisans propriétaires de projets et ceux des associations et des familles productives, dont des produits textiles, des arabesques, des accessoires, des produits en crochet, des argenteries et des alabastres ainsi que des produits adaptables à la saison estivale. L’exposition vise à la propagande des produits égyptiens et le soutien aux petits producteurs travaillant dans le domaine artisanal. Et cela peut contribuer à soutenir l’économie nationale et à réaliser la vision des plus hautes autorités qui cherchent à intégrer l’économie officieuse dans l’économie officielle de l’Etat, ce qui est un des objectifs de développement durable.
Assouan : Transformation des déchets en œuvres d’art
Par : Dr Nesrine Choucri
Pour préserver la nature et en même temps préserver l’art artisanal ancestral, des femmes d’Assouan ont mis en place une expérience réussie : transformer les déchets de bananes en œuvres d’art et produits très utiles. L’idée a commencé lorsqu’une femme a décidé de faire des déchets de bananes des œuvres d’art dans les maisons et les foyers. Des œuvres d’art qui servent de décors, des pièces bien précieuses et belles pour créer la vie autour. Dans des déclarations à la presse locale, l’une d’entre elles du nom de Faten a expliqué son expérience. Faten a indiqué que les restes de bananiers, qui sont nombreux à Assouan, Louxor et Qena, sont d’environ 4 millions d’arbres, et après la saison des récoltes, les déchets sont éliminés de manière dangereuse, donc Faten, qui travaille dans le domaine des perles et du crochet à Assouan, a pensé de tirer parti de ces déchets et à en faire des produits naturels sous différentes formes. C’est différent et attrayant, et il y a des utilisations dans chaque maison, comme les «patios», les luminaires et les salons. Elle a poursuivi en disant qu’elle convertit les fibres de banane qui sont jetées en articles ménagers nécessaires, et ces produits sont fabriqués à partir de matériaux naturels sans utiliser de couleurs artificielles pour les décorer afin qu’ils soient sains pour la nourriture et utilisent des broderies avec des fils de coton colorés pour créer différentes formes. et des couleurs éclatantes. Faten a cherché à fabriquer des tapis faits à la main sur le métier à tisser en utilisant également ces fibres, et elle a indiqué que bien que la plupart des gens préfèrent acheter des produits en osier, les produits en fibre de banane se distinguent par leur durabilité et leur résistance, et ils ont une grande flexibilité qui les distingue de l’osier ordinaire, c’est donc un matériau plus cher. De plus, Islam Mohamed, une femme d’Assouan travaillant dans le domaine de l’artisanat, a expliqué l’idée du projet pour la fabrication de vitraux et de pièces d’art, elle a commencé à fabriquer des antiquités, des vitraux et des mosaïques de nouvelles manières et avec différents designs, car elle met en œuvre n’importe quel design selon le désir de l’acheteur, à travers du verre recyclé, en disant : «nous réparons et fabriquons un beau produit aussi”, selon le site d’Al-Arabiya. Islam a poursuivi que le temps de fabrication de chaque pièce prend environ trois ou quatre jours, car le temps dépend de la forme du design à mettre en œuvre. En utilisant des matières premières naturelles, les produits en cuir naturel sont fabriqués de manière artisanale.