Considéré comme l’un des plus importants principaux piliers de la qualité de la rapidité de la production et du développement économique durable, l’enseignement technique jouit d’un intérêt majeur de l’Etat qui vise par son développement à changer l’image traditionnelle négative toujours liée à ce type d’enseignement. Cet enseignement n’est plus réservé aux élèves qui n’ont pas réussi à s’inscrire au cycle secondaire ou au bac égyptien. D’ici, vient également l’attention accordée à l’ouvrier technique et à sa formation.
« L’ouvrier égyptien possède une main d’or. » Une sorte d’expression qui qualifie l’ouvrier en reconnaissance pour sa compétence inimitable et son extrême minutie au travail. Mais dernièrement ce niveau a baissé, et actuellement, l’État s’efforce pour que l’ouvrier technique retrouve sa place en développant ses compétences dans les domaines scientifique et technologique lui permettant de répondre aux offres du marché du travail.
Le ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique prépare et qualifie les cadres formés d’une façon cohérente avec les besoins réels du marché, et souhaite parachever les aspects du développement de l’enseignement technique conformément aux normes internationales de qualité, grâce à des partenariats entre l’État et le secteur privé, convaincu de l’importance de l’enseignement technique dans le soutien des différents secteurs de l’économie. L’enseignement technique, tel que décrit Dr Reda Hegazy, ministre de l’Education et de l’Enseignement technique, est l’un des principaux piliers de la qualité productive.
Soulignant que le président Abdel Fattah Al-Sissi soutient les efforts de développement, car il est la locomotive du progrès économique
Dr Mohamed Megahed, vice-ministre de l’Enseignement technique, confirme que le diplômé de l’enseignement technique en Egypte se distingue des autres diplômés qui répondent aux normes internationales. Et grâce à cette formation, ce diplômé devient très sollicité sur les marchés internationaux du travail. En surmontant tous les défis il sera accrédité au niveau international.
Il s’agit de présenter de manière claire toutes les opportunités, ainsi que les avantages de cet enseignement. Et d’ajouter : « Les grandes sociétés et entreprises ont également un rôle dans cette campagne, en offrant de réelles chances de travail qui encourageraient les étudiants à joindre cet enseignement qui, à son tour, leur garantira une opportunité de travail une fois diplômés ».
Il ajoute que le ministère a pu à la mi-2018 élaborer une stratégie et un plan national de développement de l’enseignement technique et a commencé à les mettre en œuvre, basés sur 5 axes, le premier axe : améliorer la qualité de l’enseignement technique, et le deuxième axe : transformer les programmes scolaires en programmes basés sur les compétences « compétences, savoirs et comportements » et numérisation, 3e axe : assurer les compétences des enseignants en leur fournissant une formation fondée sur les nouvelles méthodologies d’enseignement technique. 4e axe : la participation des chefs d’entreprise au développement de l’enseignement technique, et le cinquième axe : améliorer l’image stéréotypée de l’enseignement technique. Ainsi, l’Egypte tente de développer un système éducatif de technologie appliquée qui va de pair avec les meilleurs systèmes d’enseignement technique au monde.
Programmes développés
Le ministre adjoint de l’Enseignement technique explique que 90 programmes existants ont été élaborés selon la méthodologie des compétences sur un total de 125 programmes et revus par des experts du marché du travail. En plus de l’élaboration de 30 nouveaux programmes en réponse aux besoins du marché du travail résultant de l’évolution technologique rapide.
Le ministère tente d’organiser des expositions dans divers gouvernorats pour présenter les produits des étudiants des écoles d’art. Il s’agit d’une application pratique permettant d’obtenir des cours et des compétences techniques nécessaires en vue de créer un esprit de compétitivité et de qualification pour le marché du travail, tout en offrant des opportunités d’emploi et répondant aux besoins du marché du travail.
Premier tri
Du sein des ateliers d’enseignement et de fabrication des lycées techniques, Dr Khaled Abdo, directeur de l’enseignement technique au Caire, dit que l’on cherche à classer l’industriel égyptien dans le premier tri comme il l’a toujours été, en disant : Il est temps qu’il retrouve son statut car le matériel égyptien est très performant et les responsables du système éducatif sont très enthousiastes.
Exposition des ateliers de l’école
Le directeur de l’enseignement technique indique que la direction de l’enseignement du Caire a organisé l’exposition annuelle des ateliers des écoles d’enseignement technique du Caire, qui comprenait des projets d’étudiants dans les domaines de l’enseignement technique industriel, commercial, hôtelier et agricole dans tous ses départements.
Dr Khaled Abdo a poursuivi en disant que c’est la troisième année que l’exposition se tient jouissant d’un fort afflux de visiteurs. Ce qui est nouveau cette année, est que des ateliers se tiendront à l’intérieur de l’exposition et les étudiants feront une copie exacte du produit exposé. Ce qui est une surprise dans l’exposition est que les étudiants de l’école technologique de production verrouillent la tablette devant le public et sous la supervision de l’Organisation arabe de l’industrialisation. Le meilleur étudiant ayant travaillé sur un projet distingué, le meilleur inventeur parmi les étudiants de l’enseignement technique ainsi que le meilleur étudiant qui expliquerait son projet, tous seront honorés.
Artisanat et science
Emile Aziz, a déclaré que les étudiants ont participé à l’exposition avec leurs projets de fin d’études, ils acquièrent une grande expérience des superviseurs, en particulier les parties techniques, pour combiner savoir-faire et la science, ce qui les pousse à bien achever leurs projets après l’obtention de leur diplôme, et certains d’entre eux complètent leurs études universitaires dans des universités technologiques et d’autres universités. Certains d’entre eux sont assistants d’enseignement dans des collèges, et un certain nombre de ces diplômés participent à l’exposition comme une forme de soutien moral pour leurs collègues.