Le doyen de la faculté des sciences politiques et économiques, Université du Caire, Dr Mahmoud Al-Saïd, a indiqué que l’Egypte a une expérience distinguée et complémentaire au niveau de l’autonomisation des jeunes.
Il s’exprimait lors d’une conférence tenue à la faculté sous le titre « La gestion du changement et les défis du développement de l’Etat égyptien moderne », rapporte le quotidien égyptien Al-Masry Al -Youm.
La conférence était dirigée par Mohamed Awad étudiant en 3ème année et chef du groupe d’excellence à la faculté et avec la participation de Dr Mohamed Fakhr Eddine, un des responsables du développement et de la formation des jeunes et conseiller au développement institutionnel et à la gestion du changement.
Vision complémentaire
Dr Al-Saïd a expliqué que le modèle égyptien dépend d’une vision complémentaire qui a contribué à embaucher les jeunes ayant le talent et les compétences dans les différents secteurs et organismes de l’Etat, et ce dans des postes de leadership. Toutefois, poursuit-il, il ne s’agit pas uniquement d’embauche des jeunes, mais plutôt d’un système complémentaire qui commence par la recherche des talents et la création d’un environnement qui encourage et forme les jeunes et qui est représenté dans l’Académie nationale de formation, le programme présidentiel pour la formation des jeunes au leadership, l’Union des jeunes de la Nouvelle République et autres initiatives lancées par l’Etat afin de soutenir l’autonomisation des jeunes aux niveaux politique, économique et social. Pour conclure le doyen de la faculté a indiqué que l’autonomisation des jeunes a encore besoin d’être renforcée et développée, surtout que les jeunes se taillent la part du lion de la population égyptienne, et qu’il nous faut donc plus d’efforts afin d’assimiler cette jeune génération.