Le Prophète Mohammed, en plus de son rôle de messager d’Allah, était également un juge et un arbitre pour sa communauté. Ses décisions judiciaires, rapportées dans le Coran et les hadiths authentiques, illustrent sa sagesse, son équité et sa perspicacité.
Le Coran souligne l’importance de juger avec justice. Allah dit dans la sourate An-Nisa (4:58) :
“Certes, Allah vous commande de rendre les dépôts à leurs ayants droit, et quand vous jugez entre des gens, de juger avec équité.”
Ce verset établit le principe fondamental que le Prophète suivait dans ses jugements.
Principes de justice du Prophète :
1. Égalité devant la loi :
Le Prophète insistait sur l’égalité de tous devant la loi. Dans un hadith rapporté par Al-Bukhari, il déclara : “Par Allah, si Fatima, la fille de Mohammed, volait, je lui couperais la main.”
2. Présomption d’innocence :
Dans un hadith rapporté par Al-Tirmidhi, le Prophète a dit: “La preuve incombe au demandeur, et le serment à celui qui nie.”
3. Médiation et réconciliation :
Le Prophète encourageait souvent les parties en conflit à se réconcilier avant de recourir au jugement. Un hadith rapporté par Abu Dawud relate que le Prophète a dit : “La réconciliation entre les musulmans est permise, sauf celle qui rend licite ce qui est illicite ou illicite ce qui est licite.”
4. Clémence et pardon :
Même dans les cas où la punition était méritée, le Prophète encourageait le pardon quand c’était possible. Dans un hadith rapporté par Abu Dawud, il dit : “Pardonnez-vous les uns aux autres les peines prescrites entre vous, car ce qui me parvient comme cas de peine prescrite, je dois l’appliquer.”
Les jugements du Prophète Mohammed, tels que rapportés dans les hadiths authentiques, démontrent une approche de la justice basée sur l’équité, la sagesse et la miséricorde. Ses décisions ne se limitaient pas à l’application stricte de la loi, mais prenaient en compte le contexte, les circonstances et l’impact social plus large. Ces principes continuent d’inspirer les systèmes judiciaires islamiques jusqu’à aujourd’hui.