Le rapporteur du Comité national de lutte contre les maladies non transmissibles, Dr Ahmed Sabaawi, a déclaré que les effets résultant du jeûne sur la santé pendant le Ramadan, diffèrent d’une personne à l’autre. Pour les diabétiques, ces facteurs dépendent selon le genre de diabète, souligne-t-il. “Le jeûne pour les diabétiques du type 1 est tout à fait différent de celui du type 2, puisque le patient traité par l’insuline n’est pas comme celui qui prend des comprimés”. Certains parmi les diabétiques souffrent des complications cardiaques et rénales. Dans ce cas les effets résultant du jeûne varient. « Je ne peux pas généraliser prétendant que tous les diabétiques sont autorisés à jeûner ou doivent s’abstenir de jeûner ». La Fédération internationale du diabète a divisé les diabétiques en 3 groupes, chacun d’entre eux est classé selon la sévérité du jeûne sur la santé.
Dr Sabaawi a déclaré que le premier groupe, manifeste un risque de jeûne sévère et élevé : “Il est totalement interdit pour eux de jeûner”, dit-il, tout en expliquant que cette catégorie regroupe également : – Les personnes qui souffrent fréquemment de l’hypoglycémie, surtout pendant les 3 derniers mois avant le Ramadan.
– Les patients qui souffrent d’hyperglycémie sévère. – Les patients qui développent une hypoglycémie sans en être conscients. -Les diabétiques de type 1 irrégulier, les femmes enceintes, les personnes qui prennent de l’insuline, et celles qui souffrent des complications chroniques cardiaques ou rénales, et enfin les personnes âgées. Quant au deuxième groupe, il y a des risques un peu modérés. Pour ceuxci, il n’est pas conseillé quand même de jeûner. Cette catégorie comprend: Les personnes qui souffrent de diabète de type II irrégulier, les personnes dont le sucre cumulé est moins de 7, ainsi que les personnes qui souffrent des impacts nocifs du diabète sur le cœur et les reins mais leur cas est en même temps stable. Les femmes enceintes aux premiers mois sont aussi intégrées dans cette catégorie. « Ce groupe risque de subir des complications résultant du jeûne mais pas très dangereuses à l’instar du premier groupe.” Le troisième groupe est le moins dangereux, il s’agit des personnes qui souffrent de diabète de type 2, tout en ayant le sucre régulier, en particulier ceux qui sont traités avec des médicaments qui ne causent pas une baisse de la circulation sanguine.