Le Secrétaire général du Conseil des investisseurs internationaux des Émirats arabes unis (EAU), Jamal bin Saïf Al Jarwan, a déclaré que les Émirats arabes unis sont le premier pays arabe en termes d’investissements en Égypte, affirmant le désir continu des deux pays d’augmenter les investissements émiratis pour atteindre d’ici la fin du premier trimestre 2023, 28 milliards de dollars contre 20 milliards de dollars à la fin du premier trimestre 2020, avec un taux de croissance de 40%. Selon l’agence de presse des Emirats (WAM), M. Al Jarwan a dit que son pays voulait porter les investissements en Egypte à 35 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie dans les secteurs du tourisme, de l’éducation, des services logistiques, des industries alimentaires, de l’énergie propre et renouvelable, de l’aviation, des industries pharmaceutiques et des transports. Le marché égyptien comprend environ 3000 entreprises émiraties opérant dans de nombreux secteurs, notamment les communications, le bâtiment et la construction, les villes intelligentes, le commerce de détail, le pétrole et le gaz, les ports, l’agriculture, l’hôtellerie, les services, etc. D’autre part, la ministre de la Coopération internationale, Rania El-Machat, a déclaré que l’Egypte appelait les banques multilatérales de développement (BMD) à contribuer largement à faciliter l’accès au financement et à réduire le coût du financement grâce à leurs outils et mécanismes. Et ce afin de maximiser le rendement de coopération au développement et renforcer les efforts pour mobiliser des capitaux et garantir l’efficacité financière, par le biais des outils de capital-risque pour stimuler l’innovation et accélérer l’investissement d’impact, cite la Mena. Mme El-Machat a tenu ces propos lors de la réunion du Groupe intergouvernemental des 24 sur les affaires monétaires internationales et le développement (G-24), à laquelle ont assisté la directrice générale du FMI, le président du groupe de la Banque mondiale et les membres du G-24. La ministre de la Coopération internationale a évoqué l’impact des crises mondiales sur l’action climatique et les activités de développement, et la hausse des taux de pauvreté et d’insécurité alimentaire, l’augmentation des déplacements et des réfugiés, et la propagation des inégalités. Mme El-Machat a rappelé au respect de la communauté internationale de ses engagements et à l’importance de fournir les 100 milliards de dollars aux pays en développement et émergents pour renforcer l’action climatique et stimuler le financement du développement.