Mohamed Al-Hawari
Al-Akhbar
Atteindre un chiffre historique des exportations agricoles égyptiennes qui est de 6,3 millions de tonnes, des revenus du canal de Suez dépassant les 7 milliards de dollars, et un boom des exportations de gaz égyptien, tout cela contribue à la croissance de l’économie nationale. Cent milliards de dollars en quelques années.
Malgré les discussions depuis de nombreuses années sur le développement du travail douanier et la libération rapide des marchandises, en particulier les denrées alimentaires, les médicaments, le fourrage et les besoins de l’industrie, le ralentissement du dédouanement entraîne pour l’État et les importateurs des coûts exorbitants, outre le manque de marchandises sur les marchés, comme cela s’est produit dans le fourrage, qui sans l’intervention du gouvernement, n’aurait pas été libéré des douanes.
Cela ne signifie pas d’échapper aux douanes, mais plutôt d’accélérer les procédures et libérer les marchandises afin que le consommateur n’assume pas la facture du retard de dédouanement, en augmentant les cadres douaniers qualifiés dans tous les ports maritimes, aériens et terrestres, de manière à maintenir les garanties de non-contrebande, ce qui cause des pertes au trésor public de l’État et permet l’entrée de marchandises avariées ou périmées dans le pays.
Nous avançons à un rythme lent dans l’expansion industrielle malgré les directives répétées du Président Al-Sissi. Nous manquons également d’attirer les investissements industriels en raison de la faiblesse des incitations et des facilitations, en particulier dans la production industrielle qui est une alternative à l’importation, et de la crainte des investisseurs compte tenu des prix élevés de l’énergie et de la rareté de la main-d’œuvre qualifiée. Cependant, avec le développement de l’enseignement technique et technologique, nous commençons à avoir une large base de travailleurs techniques qualifiés, avec la nécessité de chercher à faire fonctionner des usines qui ont été suspendu pour de nombreuses raisons, notamment les impôts, l’endettement et la défaillance des administrations.
Je pense qu’à la lumière de la mise en place de grands projets industriels qui répondent aux besoins de production de nombreuses industries manufacturières et de l’augmentation de notre capacité à bénéficier des matières premières égyptiennes telles que le sable blanc, qui est exporté brut malgré son utilisation dans les industries technologiques de pointe, et cela nécessite son utilisation localement en attirant les entreprises productrices, comme nous l’avons fait avec le sable noir et d’autres matières premières qui distinguent l’Égypte et trouvent leur popularité sur les marchés mondiaux en réalisant une valeur ajoutée qui améliore la production égyptienne.
Nous avons réussi à développer l’agriculture égyptienne et à obtenir le rendement le plus élevé de sa production, et avec la poursuite des découvertes de pétrole et de gaz, nous prendrons la bonne voie pour développer notre économie, en particulier avec l’augmentation de la production dans tous les domaines, ce qui contribue à créer des emplois pour nos jeunes, en augmentant les revenus des citoyens et en bénéficiant de l’infrastructure établie par l’État dans tous les domaines. Cela se fait par la participation des citoyens au processus économique, en travaillant à rationaliser la consommation, en renforçant la livre égyptienne face à toutes les devises étrangères.