Avec le mois de ramadan reviennent les fanous qui illuminent les nuits de cette période de prière, de jeûne, de joie et de fête. Les enfants se promènent dans les rues avec ces fanous en chantonnant devant les portes des maisons: “Wahawi, yawahawi, iyaha.
S’il n’y avait pas de fiancés, Nous ne serions pas venus Et nous n’aurions pas Fatigué nos pieds. Ramadan est généreux. Ramadan nous est venu, O Dieu miséricordieux! In cha Allah, vous vivrez Et vous nous donnerez Comme d’habitude. O Dieu miséricordieux!”.
Et les enfantes reprennent ensemble: “Wahawi, yawahawi, iyaha”, allant de porte en porte où ils recueillent des oboles, quelques friandises, un peu de kounafa ou autres pâtisseries, à la joie de tous ceux qui donnent et qui reçoivent, car ces nuits du mois de Ramadan ont des nocturnes de bonheur. Il est toujours agréable de voir défiler dans les rues du Caire ancien ces processions de lanternes à la lumière tremblante que les enfants balancent allègrement. Pendant ce temps, du haut des minarets enguirlandés d’ampoules électriques, tombent les appels à la prière qui s’étendent en vocalises traînantes et flûtées