La demande mondiale explose pour les coupe-faim issus de la famille des antidiabétiques GLP-1. Pourquoi ? Le Dr Gérald Kierzek nous alerte sur l’usage de ces médicaments par des personnes qui ne sont pas diabétiques.
L’exemple le plus flagrant est le détournement de l’Ozempic qui est un petit stylo injectable antidiabétique. Il est normalement prescrit à des patients diabétiques. Son effet coupe-faim pousse des personnes non-diabétiques à l’utiliser, mais les effets secondaires peuvent être graves comme nous l’indique le Dr Gérald Kierzek, selon francebleu.fr.
Il imite une hormone secrétée par les intestins pour augmenter l’insuline et signaler au cerveau une sensation de satiété après avoir ingéré de la nourriture.
Cet usage détourné cause une pénurie et les principales victimes en sont les diabétiques. Il existe aujourd’hui un enjeu mondial, en sachant, par exemple, que 40% des adultes américains souffrent d’obésité.
Avec l’augmentation de la consommation, les effets secondaires augmentent aussi : pancréatites, nausées, brûlures…
Une étude épidémiologique canadienne a mis en évidence une série d’effets secondaires :
Problèmes biliaires ;
Pancréatites ;
Occlusions intestinales ;
Gastroparésies (nausées, des vomissements, des brûlures d’estomac ou un reflux gastrique).
Les effets secondaires restent tout de même limités au regard des bénéfices pour les obèses, et peuvent être neutralisés. Mais à condition que le traitement soit pris dans un cadre médical.
Depuis septembre 2022, l’approvisionnement en Ozempic est difficile, et les associations de patients diabétiques ont exprimé leur inquiétude.
On se rappelle de la tristement célèbre affaire du Mediator qui avait causé entre 1 500 et 2 000 décès.