Nos enfants, nos champions ! Il n’est pas rare les mères utilisent ce terme pour qualifier leurs bambins. Nos enfants sont nos fiertés, et nous souhaitons le meilleur pour eux. Une récente étude Procter & Gamble a exploré les visages de la maternité, et plus précisément ceux des mères de champions, qui exposent les piliers fondamentaux pour réveiller le champion qui sommeille en chacun de vos enfants.
L’amour est central dans le processus de réussite”, soutient une mère. Mais de quoi s’agit-il exactement ? “L’amour d’une mère comprend l’empathie, l’intérêt profond pour l’autre, et les émotions positives qui y sont liées”, poursuit le psychiatre. “Il est inconditionnel, et total”, confie Marie-Pierre Riner. Le processus de la maternité dans les premiers instants qui suivent la naissance est souvent identique : le fait de devenir mère se traduit pas un changement émotionnel fort, et met en œuvre un échange réciproque entre la mère et l’enfant. Pour la jeune maman, le décentrement est total, elle est entièrement captée par son enfant. Pour le psyhiatre: “L’histoire de sa réussite commence là !”
La confiance en soi
La force et le courage des mères, ces deux valeurs résonnent comme un écho pour leurs enfants dans des moments cruciaux de leur vie. “D’emblée, ce qui émanent de ces mères de champions, c’est la confiance en soi. Ce sont des femmes fortes !”. Des qualités primordiales pour l’enfant. Dès le départ, ces mères font confiance à leurs perceptions : leur bébé a faim, il a froid, il a mal aux dents. “En validant leurs propres perceptions, elles valident celles de l’enfant”, ajoute le psychiatre. C’est ainsi qu’elles leur transmettent la confiance en eux. En écho, l’étude révèle que devenir mère est un accomplissement qui demande des qualités nouvelles et font émerger une force qu’elles transmettent à leurs enfants. A l’inverse, certains enfants ne se font pas confiance et vont avoir besoin de valider ce qu’ils ressentent, leurs choix… par des regards extérieurs.
L’autonomie
“Tout est une question de dosage !”, affirme le psychiatre. Si l’amour et l’encouragement sont de précieux ingrédients pour la réussite de votre enfant, reste à doser. Le “trop” peut être aussi toxique que le “trop peu”. Pour le psychanalyste, “la mère doit soutenir un double mouvement entre soutien et préparation à la séparation : les deux piliers de l’autonomie, un ressort indispensable à la réussite”. Elle doit à la fois tenir le vélo afin que son enfant ne tombe pas et le lâcher au bon moment pour qu’il dépasse sa peur de se lancer ! L’autonomie s’apprend dès la petite enfance. “Quand l’enfant est petit, il s’agit de le précéder, en devinant ses besoins, et ses désirs, en les nommant et les éclaircissant. Ainsi, on lui permet de se le représenter”. C’est une étape essentielle pour que l’enfant puisse former son psychisme et gagner en autonomie.
Parent ou coach ?
Près de 77 % des mamans affirment réussir parfaitement à prendre soin de leurs enfants, un résultat qui témoigne de la confiance des femmes dans leur vision de leur rôle de mère. C’est par ce rôle unique qu’elle leur transmette leur force tout en les guidant sur le chemin de développement personnel. Attention toutefois à ne pas outrepasser “ses fonctions”. “Le risque quand son enfant est vraiment doué est de se transformer en coach”, prévient le psychiatre. A l’heure du “tout coaching”, faire la part des choses est primordial. A la question “Avez-vous le sentiment de coacher votre enfant ?”, une mère répond : “Surement pas !”, avec presque une moue réprobatrice. Pour sa part, le psychiatre est formel : “Les parents ne sont pas des coachs, les premiers sont protecteurs, les seconds peuvent être presque tyranniques !”. Le coach défend le but que lui-même s’est fixé pour son client, et le fait travailler parfois en dépit de son rythme. Plus que l’autonomie, le coach développe une forme d’ascendance et de dépassement de soi. Alors que le parent développe la libre expression de son enfant, dans sa zone d’excellence. Alors, il peut devenir un champion !