Au cours des cinq dernières années, l’Egypte a connu un essor fulgurant dans le domaine des routes : nouvelles routes, axes et ponts. Beaucoup de projets ont été exécutés et bien d’autres sont en cours d’exécution.
Le développement des routes n’a pas seulement changé le plan des routes, mais a également contribué au développement du pays, en attirant davantage d’investisseurs étrangers. Des experts économiques internationaux ont largement salué ces projets pour leurs effets positifs sur le développement.
Le projet national de routes a été lancé par le Président Abdel Fattah Al-Sissi en août 2014. Grâce à ce projet le taux d’accidents de la route a reculé de 40%, ainsi que le taux de mortalité et le nombre de blessés dans des accidents de la route. Par ailleurs, le classement mondial de l’Égypte dans l’indice de qualité des routes pour la période 2014-2019 – grâce à de nouveaux projets routiers – a progressé de 90 positions pour atteindre la 28e place en 2019, contre la 45e en 2018, la 75e en 2017, la 107e en 2016, la 110e en 2015 et la 118e en 2014, selon les Global Competitiveness Reports. Au cours des 5 dernières années, l’État a commencé à mettre en œuvre un nouveau réseau routier d’une longueur de 7 000 km pour un coût total de 175 milliards de livres, et environ 5 000 km de ces nouvelles routes ont été déjà exécutées par les ministères de la Défense, des Transports et de l’Habitat, tandis que se poursuit actuellement l’exécution des deux mille kilomètres restants. La longueur totale du réseau routier d’Egypte avant 2014 était environ de 24.000 kilomètres, que l’État a mis en place tout au long de son histoire contemporaine. L’Etat s’est également engagé depuis 5 ans dans la mise en œuvre d’un plan de réduction des distances entre les axes du Nil, de 100 km à 25 km pour faciliter les déplacements et soutenir les projets de développement et les nouvelles communautés urbaines, à condition que l’axe soit transversal et intégré reliant le réseau routier à l’est et à l’ouest du Nil afin de permettre de relier les projets de développement dans le désert occidental aux projets en cours d’exécution dans le désert oriental et de les relier aux ports et aux zones industrielles. En 2014, l’Etat a prévu de créer 21 nouveaux axes sur le Nil, à un taux de près de 55% des ponts existants sur le Nil, soit 38 ponts, portant le total des ponts et des axes sur le Nil à 59. Ce projet renforce l’efficacité et le développement des routes principales entre les gouvernorats d’une longueur totale de 5 000 km pour un coût de 15 milliards de livres. L’État a également commencé à mettre en œuvre un plan intégré pour augmenter l’efficacité et développer les routes internes dans les gouvernorats en utilisant des technologies modernes pour recycler l’asphalte tout en respectant l’environnement pour un coût estimé à 10 milliards de livres égyptiennes. La première phase de ce projet a été mise en œuvre dans 12 gouvernorats pour un coût estimé à 2 milliards de livres égyptiennes. Au cours des 5 dernières années, un grand nombre de routes importantes ont été mises en œuvre. Entre autres ces projets de routes, l’on peut citer l’axe de la route Al-Farag-Al-Dabaa qui relie les zones du nord et de l’est du Caire aux zones à l’ouest du Caire et à l’axe du 26 Juillet et la rocade. L’axe part de Choubra El-Kheima en passant la rocade jusqu’à l’intersection avec l’axe désertique Le CaireAlexandrie et la rocade, le projet d’aménagement et d’extension de la route Wadi El-Natroun-Al-Alamein d’une longueur de 135 km et d’un coût de 1,920 milliard de livres, la construction de la première phase de la rocade centrale d’une longueur de 22 km et d’un coût de 536 millions de livres, et la duplication du tunnel Ahmed Hamdi-Shat-Oyoun Moussa, une route d’une longueur de 33 km et d’un coût de 128 millions de livres. L’Etat a également mis en œuvre un projet de doublement de la route Haute Egypte-Mer Rouge (Sohag – Safaga) d’une longueur de 180 km et d’un coût de 848 millions de livres ainsi qu’un doublement de la route Qena-Safaga d’une longueur de 120 km et pour un coût de 448 millions de livres, et une duplication de la première phase de la route Cheikh Fadl-Ras Ghareb d’une longueur de 90 km et d’un coût de 317 millions de livres. Par contre le développement de la route Le CaireSuez dans la distance de la rocade régionale à Suez d’une longueur de 70 km et sa transformation en une route gratuite sans carrefours routiers pour un coût de 1,185 milliard de livres. Les travaux ont déjà commencé et se poursuivront pour environ trois mois. En outre, parmi le plan de l’Etat pour l’amélioration des routes, on peut noter la jonction de la route de Minya à la route Cheikh Fadl-Ras Ghareb d’une longueur de 55 km et d’un coût de 585 millions de livres et la construction de la route libre Choubra-Banha d’une longueur de 40 km et d’un coût de 3,5 milliards de livres, la construction de la route Farafra-Ain Dala d’une longueur de 87 km et d’un coût de 423 millions de livres, et la construction de l’arche nord de la rocade régionale (BilbeisBanha-Alexandria Desert Road) d’une longueur de 90 km et d’un coût de 8,2 milliards de livres.
Complexe de petites industries
Un complexe de petites industries a été mis en place au cours des dernières années dans la ville du 10 Ramadan. Partant du principe que les petites industries sont la locomotive du développement durable. Le gouvernement égyptien n’a épargné aucun effort afin d’aider les propriétaires de ces industries à surmonter les obstacles auxquels ils sont confrontés.
Pour le choix de la ville, celle-ci est considérée comme une importante forteresse industrielle qui avance avec succès. De petits fabricants ont pu exporter vers l’Europe et l’Afrique, et certains d’entre eux ont construit un immense édifice que l’on appelle l’entêtement. Comme exemple de succès, on trouve la Cité du cuir qui compte 115 unités d’usine sur une superficie totale de 1000 mètres carrés, avec des services et des travaux dans toutes les industries du cuir (chaussures pour femmes, hommes, enfants – sacs pour femmes – cartables – vestes en cuir – portefeuilles – ceintures). En outre, une Ecole technique du cuir a été mise en place. L’école accueille 1200 élèves parmi lesquels 400 assistent aux cours à l’école et 800 suivent une formation pratique dans les usines.