Les infrastructures sont la pierre angulaire du développement social et économique d’un pays. Le secteur des transports en Egypte connaît une révolution fondamentale et témoignera d’une croissance inédite. Au cours de ces années, l’État met en œuvre des projets majeurs pour la modernisation et le développement continus de tous les secteurs de transport afin de fournir les normes les plus élevées de service au public. L’État accorde une attention sans précédent au secteur des transports et des axes routiers en tant que principal axe de développement économique et social. Et les projets de transportation poursuivront.
Par Dalia Hamam
Développer le réseau routier en Egypte est au top des priorités de l’État. Le gouvernement trace une stratégie qui a porté ses fruits et va se poursuivre jusqu’en 2030. Mais pourquoi investir dans les routes ? Sans un réseau routier en bon état, il n’y aura ni investissement ni développement.
Le plan de développement et de modernisation concerne tous les secteurs, qu’il s’agisse des routes, des ponts, des voies ferrées, des tunnels, des ports, des zones logistiques ou du transport fluvial. Le coût du plan de modernisation et de développement du système de transport dans tous les secteurs a atteint 2 trillions de livres égyptiennes entre juin 2014 et juillet 2024, selon le ministre du Transport, Kamel Al-Wazir. Il est attendu que le coût du développement des éléments du système de transport devrait atteindre 3 trillions de LE en 2030.
Avec un réseau en pleine expansion, l’Egypte travaille parallèlement sur de différents axes, entre autres le développement des voies à l’intérieur des gouvernorats, celui des routes nationales et celui des routes transnationales. D’après ce plan de développement, le réseau routier ne cesse de s’étendre, en termes de kilomètres.
Coûts des projets de transport
Selon El-Youm El-Sab’a, le coûts de développement du système de transport en Égypte est : 225 milliards de livres pour les chemins de fer, 1.100 milliards de livres pour les tunnels et la traction électrique, 530 milliards de livres pour les routes et les ponts, 129 milliards de livres pour les ports maritimes, 4 milliards de livres pour le transport fluvial, 15 milliards de livres pour les ports terrestres et secs et les zones logistiques.
Quant au réseau routier, il est comme suit : La longueur totale du réseau routier a atteint 152.900 km, la longueur totale du réseau routier bitumé à travers la République a atteint 124,9 mille km. La longueur totale du réseau de chemins de terre à travers la République a atteint 28.000 km. La longueur du réseau routier de l’Autorité Générale des Routes et Ponts a atteint 28,8 mille km, soit 18,8%. La longueur du réseau routier affilié aux directions/localités routières a atteint 106,1 mille km, soit 69,4%. La longueur du réseau routier de l’Autorité des Nouvelles Communautés Urbaines a atteint 17,1 mille km, soit 11,2% du total.
Axe de Mahmoud Nasr
L’axe Mahmoud Nasr est l’un des axes routiers les plus importants en cours de construction pour atténuer les embouteillages sur les autoroutes le Caire/ le Suez et le Caire/Ismaïlia. Il s’étend sur 19 km, du périphérique central jusqu’à la gare de correspondance Adly Mansour, ce qui facilite le transport de l’est du Caire vers les quartiers d’Héliopolis, de Gesr Al-Suez, et jusqu’aux régions centre et ouest du Caire.
En effet, l’axe permet de changer la structure du trafic au Caire en offrant différentes possibilités de déplacement et en soutenant le développement poursuivi par l’État. Le chef de l’Etat a donné ses directives en vue de prendre en compte la dimension environnementale, en construisant les routes dans le gouvernorat du Caire conformément aux normes internationales et en utilisant les terrains environnants de manière optimum.
Route désertique ouest de la Haute Égypte
D’une longueur de 60 km à la distance de Minya / Qousiya, avec 6 voies de circulation dans chaque direction, divisées en (3 voies de circulation pour les véhicules et 3 voies de circulation pour les camions), elle a été pavée en utilisant une chaussée en béton dans la direction venant d’Assiout au Caire, selon présidency.
Elle est considérée comme l’un des secteurs routier le Caire-le Cap pour se connecter avec l’Afrique, en plus des travaux de creusement de tunnels pour les principales intersections avec la route.

L’année 2024 sera l’année des transports verts, durables et respectueux de l’environnement en Égypte. Au cours de cette année, le projet de monorail sera pleinement opérationnel dans la Nouvelle capitale administrative et la cité du 6 octobre.
Par : Walaa El-Assrah
Train électrique à grande vitesse
La vitesse du train à grande vitesse est de 250 km/h et son coût est de 25 millions de dollars par kilomètre. Sa capacité quotidienne est de 250 000 passagers et elle a été mise en œuvre via des gares aériennes et terrestres sur de grandes distances, et les sites et gares de mise en œuvre du train doivent relier les gouvernorats, les ports et les grandes villes.
Le monorail
Le projet de monorail est mis en œuvre via une voie aérienne, avec une vitesse de 90 km/h. Le projet de monorail est réalisé dans des zones à densité moyenne et le coût de son exécution est de 30 millions de dollars par kilomètre. La capacité du monorail est de 600 000 passagers par jour, avec seulement 4 voitures installées dans chaque train, elle atteindra 1,2 million de passagers par jour lorsque l’installation ferroviaire sera portée à 8 voitures dans chaque train.
Pour le train LRT
C’est le train électrique léger (Light Rail Transit-LRT). C’est un projet de transport en commun vert avec une vitesse de 120 km/h. La méthode de son fonctionnement se fera sur une base aérienne et superficielle, et les sites de mise en œuvre viseront à connecter de nouvelles villes éloignées. Le train léger a une capacité d’un million de citoyens par jour. Le train contribue à éviter plus de 10 000 décès dus à la pollution de l’air et 2 000 décès évités dus aux accidents de voiture.
Le train électrique à grande vitesse est un projet visant à établir quatre lignes d’un chemin de fer électrique à grande vitesse pour transporter des personnes et des marchandises en Égypte, d’une longueur totale d’environ 2 000 km. La première ligne relie les villes d’Ain Sokhna et Marsa Matrouh, la deuxième relie les villes du 6 octobre et d’Abou Simbel, et la troisième relie les villes de Qena et Safaga, et la quatrième relie les villes de Port-Saïd et d’Abou Qir.
La première ligne appelée la ligne verte, la deuxième appelée la ligne bleue, tandis que la troisième ligne est appelée la ligne rouge.
Le bus BRT
La ligne de bus comprend 57 stations, partant de la station du maréchal Tantawi, en passant par les stations de la Fondation Zakat, de Belbeis, d’Al-Marj, d’Al-Rashah, d’Al-Khousos, de Metwally Al-chaarawy et de Tahya Misr, jusqu’au poste d’entrée à l’assemblée. Le bus à fréquence dessert les pionniers du périphérique du Grand Caire et vise à fournir des services distingués aux passagers et à éliminer les embouteillages. Les gares routières à fréquence sur le périphérique sont délimitées conformément aux spécifications internationales et fonctionnent à l’énergie électrique dans le cadre de l’approche égyptienne en matière de la préservation de l’environnement et de l’économie verte, et le projet est le fruit d’une coopération entre le ministère des Transports et la société française Trans Dive.