Le changement climatique n’épargne pas l’Afrique. Des phénomènes liés au climat touchent le continent de façon de plus en plus aiguë.
D’abord, les vagues de chaleur. Au Maroc, des canicules se succèdent depuis la mi-juin 2022, avec des températures de 45°C qui frôlent le record absolu de 50 °C enregistré en juillet 2021 à Sidi Slimane, dans le Nord-Ouest, indique rfi.fr.
Ensuite, la sécheresse au Sahel, dans la Corne et en Afrique australe.
Les zones arides sont durement touchées par la sécheresse, qui a causé une famine sévère en Somalie en 2010 et menace à nouveau en 2022 – avec la pire pénurie d’eau depuis 1981, selon les Nations unies. Au Sahel, ce phénomène s’avère de plus en plus intense.
L’Afrique australe souffre aussi.
Anticipant sur le stress hydrique à venir, les projets d’adoucissement de l’eau de mer essaiment, du Maroc à l’Afrique australe.
Quant à l’assèchement de lacs, c’est la conséquence directe de la sécheresse. L’inquiétude plane sur le plus grand lac d’Afrique, Victoria, menacé de disparition d’ici 500 à 1 200 ans, selon deux études scientifiques américaines.
À l’inverse, depuis 2018, les eaux douces du lac Tanganyika, le plus long du monde (670 km) et l’un des plus profonds, ne cessent de monter. Elles provoquent des inondations.
Quant aux cyclones tropicaux, ils ne s’abattent plus à Madagascar et le Mozambique une fois tous les deux ou trois ans, mais… tous les ans, voire deux fois par an.
En Afrique de l’Ouest, l’érosion côtière gagne en moyenne 1,8 mètre par an sur 56 % du littoral du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Togo, selon une étude de la Banque mondiale.