Tout citoyen de par le monde doit s’inquiéter suite aux déclarations importantes de la directrice du Fonds Monétaire International (FMI), Kristalina Georgieva, selon lesquelles l’année 2023 serait plus difficile pour l’économie mondiale que 2022, indique Emad Eddine Hussein dans un article publié par le quotidien Al-Shorouk.
Georgieva a expliqué, à travers l’émission « Face The Nation » de la chaine américaine CBS, la raison de ses prévisions pessimistes : les trois économies principales dans le monde, les USA, la Chaine et l’UE, sont toutes en récession. Le taux de croissance en Chine sera, pour la première fois depuis 40 ans, équivalent, ou peut-être inférieur, à celui du taux de croissance mondiale, notamment dans le cadre de la montée des cas de coronavirus. Ce qui portera une grave atteinte à l’économie chinoise d’après Georgieva, et affectera à son tour, l’économie mondiale du fait que la Chine est « l’usine » du monde depuis plusieurs années.
Lorsque les chaines d’approvisionnement depuis la Chine ont été bloquées à cause de la pandémie, et de la fermeture des ports de Shanghai, plusieurs denrées de base ont vu leurs prix flamber.
La Chine avait l’habitude d’enregistrer des taux de croissance record de 13%, pendant de longues années. Lorsque ce taux baisse à 3.2%, cela veut dire que le monde entier doit être inquiet, car, lorsque la Chine « éternue », le monde « attrape un rhume ».
L’économie américaine est en meilleur état à comparer avec la Chine. Selon Georgieva, l’économie US pourrait éviter un ralentissement total car le marché de travail américain demeure puissant. Pourtant, cet avantage renferme un risque car il serait un obstacle devant les efforts de la Fed pour ajuster l’inflation à ses taux d’autrefois. En fait, le taux actuel est le plus élevé depuis quatre décennies. Un marché de travail puissant pourrait contraindre la Fed à maintenir le taux d’intérêt à un niveau élevé pour réduire l’inflation.
Quant à la situation en Europe, elle est aussi mauvaise qu’en Chine notamment à cause de la forte frappe que ces économies ont subie par les répercussions de la guerre russo-ukrainienne, par la hausse des prix du pétrole et du gaz à des niveaux record, la flambée des prix des denrées. Des protestations ont eu lieu dans divers pays comme la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne.
Selon la directrice du FMI, le tiers des économies de par le monde seront affectées. Si l’on ajoute les déclarations de Georgieva sur les pertes de Fonds souverains internationaux estimées à 2.2 trillions de dollars, la poursuite de la flambée des prix de l’énergie, le maintien des taux d’intérêt élevés, le résultat sera sans doute la poursuite de la baisse de la production (…)
La question à poser est : Est-ce que nous serons affectés, en Egypte, par ce qu’a dit Kristalina Georgieva ?