Les difficultés économiques que connaissait l’Egypte il y a 5 ans étaient nettes. La croissance fléchissait, le chômage s’inscrivait à la hausse et la situation des finances publiques était tendue. Des démarches sérieuses et des réformes audacieuses étaient un must.
La libéralisation des taux de change était entre autres mesures draconiennes prises par le Gouvernement pour sauver l’économie nationale. 5 ans plus tard, les indices économiques et les rapports internationaux reconnaissent le succès d’une des plus importantes démarches du programme de réforme économique, au vu d’une monnaie locale qui continue à réaliser les gains et des prévisions mondiales positives quant à la Livre égyptienne.
Hier mercredi, le dollar est resté stable face à la Livre égyptienne durant les opérations matinales, dans la plupart des grandes banques. Le Centre médiatique du Conseil des ministres a publié un rapport avec des infographies qui font la lumière sur le succès de la démarche de libéralisation des taux de change en Egypte, avec des témoignages des plus grandes institutions économiques et financières internationales.
Les sources de devises étrangères ont haussé, indiquent les rapports du Conseil des ministres, en révélant la hausse des réserves internationales de 108,2% (soit 40 milliards de dollars en septembre 2021) en comparaison à 19,6 milliards de dollars en septembre 2016.
Les rapports révèlent également la hausse des virements des Egyptiens travaillant à l’étranger de 83,6%, plus une hausse des recettes touristiques de 28;9%. Quant aux recettes du Canal de Suez, elles ont à leur tour haussé de 13,7% (soit 5,8 milliards de dollars en 2020-2021, en comparaison à 5,1 milliards en 2015-2016).
Les exportations égyptiennes ont aussi augmenté enregistrant 34,4 milliards en 2020-2021, en comparaison à 21,6 milliards de dollars en 2015-2016. Les témoignages internationaux augurent de bon. En fait, le Fonds Monétaire International (FMI) a prévu une hausse remarquable et une nette amélioration au niveau des sources des devises étrangères en Egypte, grâce à la hausse des recettes touristiques et celles du Canal de Suez, notamment après la libéralisation des taux de change, ce qui a permis de mettre un terme à la pénurie de devises et d’avoir des réserves en devises étrangères et qui a par conséquent aidé l’Egypte à dépasser la crise du coronavirus avec des réserves préventives suffisantes. Les rapports internationaux montrent également que les politiques financières et monétaires de l’Egypte sont capables de redresser l’économie nationale, grâce au renforcement des réformes structurelles qui ont touché tous les secteurs.