Par Dr Nesrine Choucri
Réparer l’ADN, stimuler les cellules souches, réguler l’immunité, certains aliments agissent comme de véritables médicaments. Il y a près de deux aliments qui agissent comme de réels médicaments, naturels et sans effets secondaires. Ils exercent une influence précise et bénéfique sur notre santé, en venant renforcer les 5 systèmes de défense de l’organisme : l’angiogénèse, le microbiote, la stimulation de cellules souches, la réparation de l’ADN et la régulation du système immunitaire. Malgré leur “super pouvoirs” thérapeutiques, ces aliments n’ont rien d’extraordinaire, ils ne sont ni exotiques, ni rares. Et la plupart font partie de nos repas habituels comme certains fruits et légumes, certaines boissons, certains types de poisson ou viandes, certaines légumineuses, selon le site Internet Femme actuelle.
Autrement dit, pour manger “thérapeutique”, ce n’est pas compliqué, ni onéreux. Il suffit juste de trouver le bon “mix” pour transformer son assiette en réelle potion de santé.
Nous hébergeons en nous, dans nos intestins, notre bouche, nos yeux, nos poumons et sur notre peau, une colonie phénoménale de micro-organismes, composée de 39 000 milliards de bactéries, principalement bénéfiques. Ces bactéries déterminent notre santé car elles influencent l’immunité, les sécrétions hormonales, la libération de neurotransmetteurs, la réponse anti-inflammatoire du corps et modulent notre réaction au stress. Tout va bien lorsque les bonnes bactéries prédominent et prolifèrent. Mais cet équilibre peut basculer si des micro-organismes nocifs se développent ou si la diversité bactérienne s’appauvrit, confirme le site femme actuelle.
Tous les aliments fermentés, car ils contiennent de “bonnes” bactéries, qui viennent renforcer nos colonies intérieures (yaourts, pain au levain, et autres légumes lacto-fermentés, fromages, cacao…) ; tous les aliments riches en fibres prébiotiques (“engrais” à bonnes bactéries), ainsi que les aliments capables de combattre les mauvaises bactéries (kiwi, asperges, abricots, légumes de la famille des crucifères, c’est-à-dire les choux, navets, rutabaga…, noix, légumineuses, champignons, jus de grenade et de canneberge, thé noir ).
Pour la santé des reins
Ce que vous mangez et buvez peut aider à ralentir les progrès de la maladie rénale chronique. Certains aliments sont meilleurs pour vos reins que d’autres. Le fait de cuisiner et de préparer votre nourriture à partir d’aliments frais peut vous aider à manger plus sainement.
Choisissez et préparez des aliments contenant moins de sel et de sodium.
Pourquoi? Pour aider à contrôler votre pression artérielle. Votre alimentation devrait contenir moins de 1500 milligrammes de sodium par jour.
Achetez des aliments frais le plus souvent possible. Le sodium (une partie du sel) est ajouté à de nombreux aliments préemballés.
Utilisez épices, herbes et assaisonnements sans sodium à la place du sel.
Vérifiez l’étiquette des valeurs nutritives sur l’emballage des aliments et lisez leur contenu en sodium. Une valeur de 20% ou plus signifie que l’aliment contient beaucoup de sodium.
Essayez les versions de dîners congelés et d’autres aliments prêts à servir contenant moins de sodium.
Rincez à l’eau les légumes en conserves, les haricots, la viande et le poisson avant de les manger.
Lorsque vos reins ralentissent leur action, vous devriez manger des aliments à faible teneur en phosphore et potassium, selon https://www.niddk.nih.gov.
ALIMENTS BONS POUR LE COEUR :
LA MÛRE ET LA FRAMBOISE
La mûre et la framboise contiennent de puissants antioxydants, les anthocyanines, qui sont responsables de leurs couleurs si vives. Ces composés phytochimiques sont capables de neutraliser les radicaux libres de l’organisme et donc de prévenir certaines maladies comme les troubles cardio-vasculaires.
Une étude a montré que la mûre et la framboise se classaient premiers et deuxièmes, parmi les fruits, pour contrer l’oxydation du cholestérol LDL, dont le taux élevé est un facteur de risque cardio-vasculaire. De plus, ces fruits sont riches en acide ellagique, capable de réduire les dépôts de plaque dans les artères, selon https://www.fedecardio.org/.
L’AMANDE ET LA NOIX
Plusieurs études avancent que la haute teneur en phytostérols des amandes (environ 34 mg pour 30 g d’amandes) ferait diminuer la concentration de « mauvais » cholestérol dans l’organisme. De plus, la vitamine E qu’elle contient (la moitié de la recommandation journalière pour 30 g d’amandes) aiderait à lutter contre les troubles cardio-vasculaires en empêchant la formation de caillots dans le sang. Les noix quant à elles, grâce à leur teneur élevée en antioxydants et en oméga-3 sont aussi bénéfiques pour la santé du cœur. Elles contiennent surtout des acides gras poly-insaturés, dont une partie sous forme d’acide alpha-linolénique, un oméga-3 essentiel. Ces acides gras sont en fait de « bons gras » pour la santé cardio-vasculaire, puisqu’ils permettent de réduire le taux de lipides sanguins.
LES POIS CHICHES
Une consommation régulière de légumineuses entraîne divers effets bénéfiques comme un meilleur contrôle du diabète et une diminution du risque des maladies cardio-vasculaires. Mais les pois chiches semblent sortir du lot : peu caloriques et d’indice glycémique faible, ils possèdent des propriétés antioxydantes grâce à leur teneur en cuivre et en manganèse.
Une étude a d’ailleurs montré qu’une diète contenant des pois chiches pendant 16 jours menait à une diminution des concentrations sanguines de cholestérol total et LDL (le « mauvais » cholestérol), comparativement au groupe contrôle.
Préserver ses poumons
Tout comme le cœur, les poumons sont des organes qui travaillent sans repos pour donner au corps l’oxygène dont il a besoin pour fonctionner. Cependant, leur rôle va au-delà de ce que l’on imagine. Les poumons représentent un filtre naturel qui nettoie les toxines, les micro-organismes et une bonne partie des particules nocives entrant dans le corps par les voies respiratoires. Et comme c’est le cas pour d’autres organes vitaux, tels que le cœur et les reins, ils sont constamment exposés aux maladies et aux troubles fonctionnels.
La consommation de certains aliments bons pour les poumons est une stratégie simple, mais efficace pour améliorer naturellement la fonction pulmonaire et soigner les voies respiratoires.
Comme l’expression l’indique assez clairement, « une pomme par jour éloigne le médecin pour toujours» ! Nutritives et peu caloriques, les pommes sont la clé pour une meilleure santé pulmonaire. D’après une étude publiée dans la Revue des Maladies Respiratoires, la reine des fruits contribue à ralentir l’altération des fonctions des poumons sur une période de quelques années, en particulier chez les fumeurs et les ex-fumeurs. Ses éléments nutritifs aident donc à purifier les organes vitaux et à contrôler le sevrage, rapporte https://deavita.fr/.
Nutritive et gourmande, la grenade fait partie des fruits les plus bourrés d’antioxydants. Elle est aussi une excellente source naturelle de vitamine qui purifie et nettoie les voies respiratoires. Transformée en jus, la grenade élimine les toxines qui s’accumulent dans les poumons. Riche en vitamines A et C, elle booste l’immunité en réduisant les risques de grippe, de rhume et d’autres infections virales. Enfin, ce fruit aide à minimiser l’effet négatif des radicaux libres en protégeant les cellules pulmonaires contre le cancer.
Consommer certains aliments pour préserver sa santé pulmonaire n’est pas une réaction innée pour beaucoup de gens. Cependant, une récente étude sanitaire montre l’impact significatif des tomates sur l’état des poumons. Une consommation élevée de tomates ou de produits faits à base de tomates peut ainsi ralentir le déclin des mécanismes pulmonaires chez les adultes et les enfants. Les spécialistes indiquent que les vitamines et les antioxydants contenus dans ces fruits peuvent contribuer à réparer les dommages causés par une infection respiratoire ou une exposition au tabac.
Paré de nombreuses vertus, l’ail est particulièrement apprécié pour ses bénéfices au niveau des défenses immunitaires et du système digestif. Ce bulbe bénéfique se veut très riche en fibres, en particulier en inuline – une fibre soluble qui favorise la régularisation et la stimulation du transit intestinal. Une source naturelle de vitamines (A, B6, B1 et C), l’ail contient plus de 15 acides aminés, 30 composés soufrés et 8 sels minéraux (calcium, potassium, magnésium, sélénium, zinc, fer, germanium et cuivre). Il est également riche en allicine – un composé actif qui aide à soulager les infections du sinus et des voies respiratoires. La consommation régulière de l’ail cru (au moins deux fois par semaine) est donc associée à un risque moindre de développer une faiblesse pulmonaire, selon https://deavita.fr/.