Il était une fois, dans un petit village paisible, trois hommes dont les destins allaient se croiser de manière tragique à cause de l’avarice. Il y avait Amir, le boulanger du village, connu pour la qualité de ses pains, mais aussi pour son amour excessif de l’argent. Ensuite, Karim, un humble paysan, travaillait dur sur ses terres pour nourrir sa famille. Enfin, il y avait Youssef, un commerçant astucieux, qui possédait une petite échoppe au centre du village et s’enrichissait en vendant tout ce que le village pouvait désirer.
Amir, malgré son commerce prospère, refusait de vendre son pain à des prix raisonnables. Chaque jour, il augmentait ses tarifs, sachant que le pain était essentiel pour les villageois. Il se moquait bien des difficultés des autres, convaincu que son habileté à accumuler des richesses faisait de lui l’homme le plus malin du village.
Un jour, Karim, le paysan, vint à la boulangerie d’Amir avec une demande pressante. La sécheresse avait détruit ses récoltes et il ne pouvait plus nourrir sa famille. Il n’avait plus un sou, mais implora Amir de lui offrir un peu de pain jusqu’à ce que la situation s’améliore.
— « Pourquoi devrais-je te donner mon pain gratuitement ? » grogna Amir. « Tu ne travailles pas assez dur, Karim. Trouve un moyen de me payer, sinon, va mourir de faim ailleurs. »
Karim, le cœur lourd, quitta la boulangerie les mains vides. L’avarice d’Amir s’était une nouvelle fois manifestée, et les villageois commençaient à murmurer contre lui.
De son côté, Youssef, le commerçant, vit l’occasion de tirer profit de la situation. Il savait que le village souffrait de la pénurie de nourriture, alors il augmenta les prix de ses produits, espérant que les habitants paieraient cher pour ce qui restait. Mais un matin, alors qu’il discutait avec ses clients, il entendit parler de la misère de Karim. Pris d’un élan de compassion rare, il décida d’offrir à Karim de quoi nourrir sa famille en échange d’un travail dans son échoppe.