Le système de la recherche scientifique en Égypte a connu un énorme essor à l’ère du président Abdel Fattah Al-Sissi, en raison de son soutien sans précédent aux scientifiques et au développement du domaine de la recherche scientifique, étant le moyen le plus rapide capable à résoudre les divers problèmes de la société.

Le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique était confronté à des défis majeurs avant 2014.
Grâce au soutien sans précédent accordé par le président Al-Sissi à ce secteur, les budgets alloués à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique ont été multipliés au cours des sept dernières années.
Ils ont atteint 65 milliards de LE contre 25 milliards de LE; une augmentation d’environ 40 milliards de LE et d’un taux de 160%.
Le classement de l’Égypte selon l’indice mondial de l’innovation s’est hissé au 96ème rang mondial par rapport au 107ème, réalisant ainsi une progression de 11 places. De même l’Egypte s’est classée 30ème à l’échelle des publications scientifiques mondiales.
Le nombre des recherches internationales publiées désormais s’est élevé à 31.700 au lieu de 15 000 recherches, avec donc une augmentation de 16.000 recherches, et une hausse de 107%.

Le projet de génome égyptien
La pandémie du Covid-19 n’a pas entravé les efforts de l’État quant à la mise en œuvre du plus grand projet de recherche adopté par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. En mars dernier, le président Al-Sissi a donné le coup d’envoi de la mise à exécution du projet de génome référentiel des Égyptiens et des Anciens Égyptiens, ainsi que la création du Centre du génome égyptien, considéré comme le plus grand projet scientifique dans l’histoire de l’Egypte moderne. Ce projet devrait s’achever début 2025 pour un coût de 2 milliards de LE. Il représente la pierre angulaire de la médecine personnalisée et décisive, ainsi que le noeud des recherches dans le domaine médical dans la prochaine décennie.
Il sera mis en œuvre avec la participation de plus de 15 organismes égyptiens y
compris des universités, des centres de recherche et des institutions de la société civile. Le président Al-Sissi accorde un intérêt particulier au domaine électronique qui constitue l’un des domaines prometteurs de l’industrie. Il a fortement soutenu l’idée de créer la Cité des sciences électroniques à l’Institut de recherche électronique.
Il est prévu que l’installation de la Cité prendra fin en 2023 pour environ 1,4 milliard de LE, occupant une superficie totale de 17 000 mètres carrés, au quartier de New Nozha.
Quant au domaine des technologies spatiales, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique adopte un plan concernant le domaine des sciences spatiales au niveau des centres et des instituts de recherches spécialisés ainsi qu’au niveau des universités égyptiennes.
Ce plan a en effet comme objectif la fabrication et l’assemblage de nombreux satellites de différents volumes.
A cet égard, l’Agence spatiale égyptienne a été créée en 2018.
Elle constitue un organisme économique public qui dépend de la Présidence de la République.
Son objectif est de moderniser le domaine des sciences de la technologie spatiale et de se doter des capacités aptes à construire localement des satellites et à les lancer du territoire égyptien.
Il est prévu également que le projet d’installation du plus grand centre d’assemblage et de test des satellites en coopération avec la Chine sera prochainement mis à exécution.
L’Égypte a été choisie pour être le siège de l’Agence spatiale africaine, c’est une étape qui illustre les efforts scientifiques et techniques de l’Égypte et sa capacité à profiter de l’Agence tout en la mettant au service du continent africain dans le domaine de la technologie, de la télédétection et des sciences spatiales. De même, cette étape aide à encourager les efforts de développement nationaux et régionaux africains, conformément à l’Agenda 2063 de l’Afrique.