L’Egypte vise une consommation d’énergie plus durable. Le pays multiplie les efforts pour produire de l’hydrogène vert. En août, la société allemande d’ingénierie Siemens a annoncé qu’elle va développer des projets d’hydrogène vert pour une potentielle exportation depuis l’Egypte. Ceci, dans le cadre d’un protocole d’accord signé avec la société holding d’énergie. Les deux parties se sont également accordées sur un projet pilote capable de générer entre 100 et 200 MW. Les plateformes de production d’hydrogène vert fonctionneront à partir de l’électrolyse de l’eau alimentée par des énergies renouvelables. Mais comment obtenir l’hydrogène vert ? L’apport d’énergie électrique via deux électrodes,plongées dans de l’eau en milieu basique (ou de l’eau acidifiée), reliées aux bornes d’un générateur de courant continu, permet la décomposition de l’eau et la création de dihydrogène, selon la réaction : 2 H2O → 2 H2 + O2 Dans quel cas cet hydrogène décarboné est-il « vert » ? Tout dépend de la source d’électricité. S’il provient d’une centrale à charbon ou d’une centrale à fuel lourd ou à gaz, cet hydrogène reste gris ! Si par contre, la source d’électricité est elle-même décarbonée et renouvelable, courant électrique provenant de barrages hydrauliques, d’éoliennes ou de panneaux solaires, on parle d’hydrogène vert.