Si Londres cède 0,4% après l’inflation britannique, les autres grandes places européennes vont pour la plupart de l’avant (+0,3% à Francfort, +0,6% à Paris) dans l’attente de la conclusion, ce soir, de la réunion du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC).
‘La vigueur de la hausse des prix dans le rapport de l’IPC de novembre 2021 renforce nos attentes selon lesquelles la Réserve fédérale annoncera une accélération du tapering lors de la réunion de décembre, visant selon nous une fin des achats en mars 2022’, estime PIMCO. Il pense aussi que ‘lors de sa prochaine réunion, la Fed va probablement ajuster sensiblement à la hausse la trajectoire prévue de ses hausses de taux, s’efforçant ainsi de ramener sa politique vers la neutralité au cours des prochaines années’. En attendant ce rendez-vous, les opérateurs prendront connaissance, en début d’après-midi, des prix à l’importation et des ventes de détail aux Etats-Unis pour le mois de novembre, ainsi que de l’indice Empire State de la Fed de New York. De ce côté-ci de l’Atlantique, les prix à la consommation au Royaume Uni ont grimpé à un rythme annuel de 5,1% en novembre 2021, un taux donc en forte progression de 0,9 point par rapport à celui du mois précédent, selon les données publiées par l’ONS ce matin. ‘Nous pensons que la Banque d’Angleterre est plus susceptible de maintenir son taux à 0,10% jusqu’à ce qu’elle en apprenne davantage sur la situation d’Omicron’, estime néanmoins Capital Economics à la veille de la décision de la banque centrale.
Sur le front des valeurs, Inditex recule de 3% à Madrid, après une publication à neuf mois du groupe textile espagnol qui ‘montre une dynamique des ventes, un peu plus forte que prévu, mais avec des marges un peu plus basses qu’anticipé’ selon RBC Capital Markets. Son pair scandinave H&M perd lui aussi 3%, sur l’OMX, dans le sillage de ventes légèrement moins bonnes que prévu pour son quatrième trimestre, dans un contexte marqué par la persistance des mesures de restrictions sanitaires.