Le marché mondial de l’esthétique médicale ne connaît (presque) pas la crise. La demande continue de grimper, dopée par les innovations techniques et la quête planétaire de l’éternelle jeunesse, selon capital.fr.
«J’ai tout enlevé, je ne veux plus rien faire. C’est 100 fois plus beau, une fille au naturel, qu’une fille toute refaite.» Parole d’experte. La pulpeuse Maeva Ghennam, ex-vedette de l’émission de téléréalité «Les Marseillais», est une repentie de la chirurgie esthétique. L’influenceuse aux 3,2 millions de fans sur Instagram et aux multiples transformations plastiques (seins, fesses, lèvres, etc.) craint, dit-elle, de «rencontrer le Tout-Puissant avec (ses) prothèses». La starlette influenceuse Nabilla (9,2 millions d’adeptes) étale ses remords, elle aussi : trop d’opérations, trop d’injections, on ne l’y reprendra plus.
Mais les états d’âme de ces ambassadrices de la beauté augmentée n’y changeront rien : jamais la planète esthétique ne s’est si bien portée. En quatre petites années, le nombre d’interventions de chirurgie plastique pratiquées dans le monde a bondi de 41%. Les actes médicaux qui, eux, se passent du bistouri, ont progressé de près de 58%.