Des Symboles dans l’Égypte ancienne étaient une fusion entre les aspects spirituels et physiques qui sont devenus le fondement de leur culture qui s’est manifestée sous la forme d’une architecture artistique et symbolique. Des amulettes et de nombreux objets servaient à apporter fortune et protection. Ces anciens symboles égyptiens ont joué un rôle vital dans la transmission de la culture d’une génération à l’autre, car ils étaient écrits sur les murs et les obélisques des temples et utilisés dans les rituels magiques et religieux pour les vivants et les morts. Les Symboles égyptiens étaient représentés sous forme de hiéroglyphes et traités comme « Les Paroles des Dieux » qui a été utilisé pour documenter les événements les plus importants de l’histoire de l’Égypte ancienne, leurs croyances spirituelles et leur culture. Voici le top des anciens symboles égyptiens selon le site luxorandaswan.com.
Par Marwa Mourad
Œil d’Horus

L’œil d’Horus (également appelé ‘wadjet’) est le symbole de la puissance, de la protection et de la bonne santé. Horus était un dieu du ciel qui a offert son œil gauche à son père, Osiris, pour tenter de le ramener à la vie. En raison de son association avec la protection, de nombreux anciens Égyptiens portaient l’œil d’Horus comme amulette et les plaçaient également sur les morts pour les protéger dans l’au-delà.
Œil de Ra

À ne pas confondre avec l’œil d’Horus, l’œil de Ra se distingue en ce qu’il s’agit de l’œil droit plutôt que de l’œil gauche. Ra était un dieu solaire égyptien et son œil est considéré comme une extension de son pouvoir. Bien que l’Œil de Ra reflète bon nombre des mêmes concepts que l’Œil d’Horus, il comporte également un aspect de danger et de violence, car il représente la chaleur et la colère du soleil.
Ankh

L’ankh est l’un des hiéroglyphes égyptiens anciens les plus courants, utilisé dans l’art, l’écriture et les décorations. Il représente le mot “vie” et la vie elle-même, ainsi que le ciel, masculin et féminin, le soleil du matin et la terre. Il était souvent utilisé pour exprimer le désir de vivre de quelqu’un – par exemple « Puissiez-vous vivre et aller bien », et était considéré comme la clé de la vie éternelle. Sa belle forme a été imitée par les cultures voisines, qui l’ont adaptée de différentes manières, par exemple en l’utilisant comme une variante de la croix chrétienne. De nos jours, il est souvent associé à la sous-culture gothique.
Notes: L’Ankh est considéré comme un ancien symbole égyptien de la vie, de la protection, de la foi, de l’énergie, de la transformation, de la lumière et de la fertilité. L’Ankh peut également faire référence aux concepts et symboles de l’union sexuelle entre les deux sexes opposés et de la fertilité en raison de son lien avec la déesse Isis. L’Ankh est l’exemple le plus clair et le plus simple de la compréhension égyptienne ancienne de l’immortalité, de la vie future, de la reproduction et, en général, du concept du cycle de la vie.
Scarabée

Représentant la transformation, l’immortalité et la résurrection, le scarabée emblématique est en fait un type de bousier associé aux dieux. Pourquoi ? Le coléoptère pond ses œufs dans une boule de bouse, qui nourrit ses nouveau-nés une fois éclos. On pensait que l’histoire du bousier symbolisait la façon dont la vie vient de la mort. L’histoire du dieu Khepri est inspirée par le bousier, car il était connu pour faire rouler le soleil dans le ciel – le gardant en sécurité dans le monde souterrain la nuit et l’aidant à se lever à l’aube le lendemain.
Crosse & fléau

L’un des symboles égyptiens les plus connus et les plus anciens est la crosse et le fléau, qui représentent la majesté et le pouvoir du roi Osiris. La crosse était un outil utilisé par les bergers et le fléau un outil utilisé pour garder les chèvres. Osiris était connu comme une divinité de l’agriculture et ce symbole rappelait donc l’importance de la tradition, du travail et de la légitimité du roi.
Sesen

Sesen est la belle fleur de lotus souvent représentée dans les œuvres d’art égyptiennes. Il symbolise la création, la vie et la renaissance et remonte au début de la période dynastique. La fleur se referme la nuit, s’enfonce sous l’eau pendant qu’elle se repose, puis réapparaît au lever du jour. Pour cette raison, il a été associé au soleil, à la renaissance et à la vie elle-même. Il était souvent peint sur des pots canopes avec les quatre fils d’Horus, ainsi que sur des temples, des amulettes et des sanctuaires. Il est également connu comme le symbole de la Haute-Égypte, tandis que le papyrus est associé à la Basse-Égypte.