- Ce phénomène est né de l’ignorance du vrai islam basé sur la tolérance et la coexistence
- Le dialogue entre les religions n’est pas un luxe mais une
L’ambassadeur Oussama Abdel Khalek, représentant permanent de l’Egypte auprès des Nations Unies à New York, a prononcé un communiqué au nom de son éminence le Grand Imam d’Al-Azhar, Dr Ahmed El-Tayyeb, et président du Conseil musulman des sages, devant la session de l’Assemblée générale de l’ONU pour marquer la Journée internationale de lutte contre l’islamophobie.
Le Grand Imam d’Al-Azhar a affirmé que cette réunion est l’aboutissement des efforts louables menés par le Groupe des Etats islamiques aux Nations Unies pour faire face à ce phénomène absurde et illogique, qui est devenu une véritable menace pour la paix mondiale.
“J’exprime ma reconnaissance vis-à-vis des positions honnêtes et courageuses de M. António Guterres, secrétaire général des Nations Unies, et pour ses déclarations dans lesquelles il a parlé de l’Islam de manière juste, reflétant une véritable connaissance de cette religion et de ses enseignements tolérants, qui s’opposent à ce phénomène et bloquent la philosophie qui consiste à se laisser entraîner dans des jugements préconçus et à se soumettre de manière humiliante aux stéréotypes que certains tentent d’associer à l’Islam, et qui sont souvent exploités de manière populiste par certains groupes d’extrême droite pour obtenir des gains politiques étroits”.
Le communiqué ajoute que le phénomène de l’islamophobie n’est que le produit de l’ignorance de la vraie nature de cette grande religion et de ses principes de tolérance, ainsi que des tentatives délibérées visant à déformer ses principes, fondés sur la paix et la coexistence. Le communiqué que ce mensonge, le plus répandu de l’histoire moderne, repose sur des interprétations erronées et l’exploitation sournoise et malveillante d’opérations militaires odieuses perpétrées par des groupes très éloignés de l’islam.
Le Grand Imam a souligné la nécessité d’unifier les rangs pour construire des ponts de compréhension sur les ruines de l’ignorance, de l’arrogance et de la haine. Il a ajouté que le dialogue entre les religions et les cultures n’est plus un luxe, mais une nécessité existentielle pour sauver l’humanité de l’ignorance.