Un seul défaut de mise à jour et tout part en cacahuète. L’origine de la panne informatique qui paralyse ce vendredi 19 juillet de nombreuses entreprises, aéroports, médias, partout dans le monde, est « identifiée » et « en cours de correction », a annoncé le patron de CrowdStrike, groupe américain de cybersécurité, souligne le Huffpost.
En cause : une mise à jour liée à l’antivirus proposé par le groupe américain Crowdstrike, affectant Windows et un grand nombre de ses utilisateurs.
« CrowdStrike travaille activement avec les clients touchés par un défaut trouvé dans une seule mise à jour de contenu pour les utilisateurs Windows (…) Il ne s’agit pas d’un incident de sécurité ou d’une cyberattaque. Le problème a été identifié, isolé et un correctif a été déployé », a écrit George Kurtz sur X et LinkedIn, précisant que les systèmes Mac et Linux ne sont pas touchés.
« Nous avons connaissance d’un problème affectant les appareils Windows suite à une mise à jour d’une plateforme logicielle tierce. Nous prévoyons une résolution prochaine », a affirmé le géant américain Microsoft à propos de cette panne signalée vers 06h30 GMT. « La cause sous-jacente du problème a été corrigée et plusieurs applications et services Microsoft 365 ont retrouvé leur pleine fonctionnalité », a-t-il ajouté.
Progression « vers un rétablissement complet »
Certains services et applications Microsoft 365 sont encore touchés. « Nous surveillons cela de près pour nous assurer que nous progressons vers un rétablissement complet », a ajouté le géant américain de la tech.
Avions cloués au sol, files d’attente dans les aéroports, JO-2024 touchés à une semaine de la cérémonie d’ouverture, Bourse de Londres perturbée et chaînes de télévision impactées : le nombre d’entreprises faisant état de panne ou de perturbations se multiplie.
CrowdStrike s’appuie beaucoup sur l’intelligence artificielle (IA) et l’apprentissage automatique (machine learning) et propose notamment une plateforme de protection numérique nommée Falcon.
« C’est une des rares fois où on trouve un logiciel de sécurité à l’origine d’une panne aussi énorme », a commenté Kayssar Daher, expert en cybersécurité chez GitGuardian, interrogé par l’AFP.