Port-Saïd est une ville mythique qui a commencé à naître avec le creusement du Canal de Suez. Situé sur la frontière nord-est, Port-Saïd représente un site distinct entre le Canal de Suez et le littoral de la Méditerranée.
La ville est limitée au nord par la Méditerranée, au sud par le lac Manzala, à l’Ouest par le gouvernorat de Damiette et à l’est par le Nord-Sinaï. Les habitants de cette ville ont, bien entendu un vocabulaire qui leur est particulier. Avec le temps, certains mots se sont infiltrés au Caire et dans le reste de l’Egypte.
D’autres au contraire sont demeurés uniquement exclusifs à ladite ville.- Ashlan : A Port-Saïd, quand une personne n’a que dalle, ou qu’elle n’a pas un sou, on dit qu’elle est « ashlan » (pour le masculin) et « ashlana » pour le féminin. Au Caire, on a tendance à dire : « Méfallesse ».- Halkoum : Halkoum est l’équivalent de lokoum. Au Caire, on l’appelle « malbane ». Mais, dans la ville portuaire, il est clair que le lexique est bien différent.