Vous aimez faire des listes et des plans ? Vous gérez tout votre entourage ? Tout fonctionne selon vos règles et un planning parfaitement organisé que vous avez soigneusement élaboré ? Vous avez peut-être une obsession de contrôle !
Par: Ingi Amr
On dit d’une personne qu’elle est un maniaque de contrôle ou un « control Freak » lorsqu’elle dicte à son entourage le comportement qu’il doit adopter. Elle veut avoir le contrôle de toutes les situations dans lesquelles elle se trouve. Tout est planifié, calculé, organisé selon un bon déroulement qu’elle a décidé rigoureusement.
Les control freaks pensent généralement que leur intervention est nécessaire, qu’il est nécessaire de tout contrôler. D’après eux, ils prennent les devants car les autres ne savent pas gérer correctement les imprévus.
Rien n’est laissé au hasard, tous les détails et aléas sont imaginés et pris en compte. Pourtant, le moindre changement les contrarie.
La peur de l’échec ! C’est ce qui motive cette soif de pouvoir et de contrôle absolu. La peur et le sentiment d’insécurité sont leurs plus grands ennemis qui font d’eux des éternels insatisfaits. Souvent malheureux, ils s’obligent à viser la perfection, si difficile à atteindre vu le degré d’exigence imposé. Une peur qui dirige une vie strictement organisée. Le control freak se fait violence et complique l’existence de son entourage.
Ceux et celles qui maîtrisent tout, parfois maîtrisent tout jusqu’à l’épuisement. Ces personnes ont un idéal de perfection qui peut mener à l’explosion ou à la combustion de l’intérieur, indique Speedy Life.
Il s’agit parfois de TOC, de troubles obsessionnels compulsifs, ces troubles de l’anxiété irrépressibles qui vont jusqu’à l’absurde et signent la fin de la vie sociale. Le désir de contrôle – de sa vie, de sa journée, de tous les petits détails – peut littéralement gâcher cette dernière.
Ce concept du contrôle à tout prix prend de plus en plus d’ampleur dans la vie des gens. Mais est-ce que cela rend plus heureux pour autant ? Contrôler donne une illusion de pouvoir sur les événements de la vie. Parce qu’à force de tout vouloir contrôler, on risque tout simplement, à un moment donné, l’effondrement ou la dépression. Il faut lâcher prise.
L’obsession du contrôle gâche la vie
Quand l’obsession de la perfection s’installe, la vie peut vite devenir infernale. Mais des solutions existent pour lâcher du lest.
Les maniaques du contrôle, qui veulent maîtriser tout, parfois maîtrisent tout jusqu’à l’épuisement, ces personnes, ont un idéal de perfection qui peut mener au désastre, au burn out, l’explosion, ou au burn in, la combustion de l’intérieur. Pour ne pas en arriver là, il y a des solutions.
Il faut ainsi parler de troubles obsessionnels compulsifs (TOC), ces troubles de l’anxiété irrépressibles qui vont jusqu’à l’absurde et signent la fin de la vie sociale.
Le désir de contrôle – de sa vie, de sa journée, de tous les petits détails – peut finir par gâcher cette vie. Parfois la route est longue pour arriver à lâcher prise. Il faut parfois essayer la procrastination. Chaque soir, vous cochez toutes les cases de votre To Do List. Pas de problème si, peu de fois, la liste se renouvèle.
La mise en place du lâcher prise devrait intervenir avant le burn out.
Entrepreneur : Comment arrêter de vouloir tout contrôler ?
Le fait de chercher à tout contrôler est une obsession qui peut s’avérer néfaste et poser des problèmes importants, tant sur le plan personnel que dans la vie de l’entreprise. Pour un entrepreneur, comment faire afin de ne plus chercher à tout contrôler en permanence ?
Pour de nombreux experts du comportement, la première action pour se débarrasser de ce besoin de contrôle maladif est de déconstruire son comportement. Les chefs d’entreprise, en gardant l’œil et la main sur tous les processus dans le cadre professionnel, veulent que tout soit parfait, ce qui est impossible. Le problème ne vient donc pas directement d’eux, mais du contexte dans lequel ils sont placés. Il est très important pour remédier à ce comportement de comprendre que rien n’est jamais parfait, que des imprévus arrivent et que vouloir tout contrôler n’y change rien.
Cette prise de conscience permet de ne plus se sentir coupable lorsqu’un impondérable survient dans l’entreprise.
Les entrepreneurs se persuadent souvent que leur besoin de contrôle est utile. Dans la majorité des cas, cette situation finit par s’avérer plus négative qu’autre chose : cette obsession du contrôle permanent entraîne un seuil de frustration réduit au minimum, qui conduit à des colères disproportionnées en cas de difficulté. Ce type de réaction peut constituer un véritable problème dans les relations avec les collaborateurs. Les valeurs de plaisir, de compassion et d’empathie sont parfois totalement oubliées, conduisant l’entrepreneur dans une spirale négative. Il est donc important de se reconnecter avec des valeurs positives en faisant passer le plaisir de travailler avant tout.
Prendre du recul
Il existe différentes méthodes très concrètes pour « lâcher prise » dans le cadre du travail et parvenir à diminuer son obsession du contrôle. De nombreux sophrologues prônent ainsi cette technique de relaxation dans le cadre professionnel. Il s’agit d’un procédé simple à mettre en place qui permet de diminuer son stress et son besoin de tout contrôler.
Inspirée de la médecine chinoise, la kinésiologie est une autre technique de développement personnel couramment employée dans le monde de l’entreprise. Elle vise à lutter contre les blocages émotionnels et à réduire les angoisses, la peur de l’échec étant bien souvent la plus grande crainte des control freaks.
La méditation permet également de prendre du recul et de changer peu à peu son comportement mais un coach dont les compétences sont avérées peut vous aider à briser le cercle vicieux.
Se faire obéir sans hausser le ton
Nombreux sont les parents qui doivent crier pour se faire entendre… Pourtant, la sévérité et les punitions ne sont pas toujours efficaces selon les situations. Alors, comment agir ?
L’opposition fait partie du développement normal chez les enfants. Il va sans cesse, à tout âge, tester vos limites et vous pousser dans vos retranchements. Opposition qui est encore poussée à l’extrême par les ados.
L’enfant apprend à partir des « nons » des parents. Ainsi, il entérinera progressivement ces décisions qui garantissent son bien-être et sa sécurité. Face à l’interdit, l’enfant s’opposera, négociera, mais finira par s’approprier la loi édictée par ses parents indique le Journal des Femmes. Pour cela, il sera utile de répéter plusieurs fois ces mêmes règles afin que l’enfant s’en imprègne vraiment. Il est important de fixer des limites. Pour autant, il n’est pas toujours simple pour les parents de se faire entendre sans perdre patience.
Ne culpabilisez pas lorsque vous sanctionnez, car ces règles sont essentielles pour la vie future : une partie du travail des parents consiste précisément à faire intégrer à leur enfant, si possible en douceur, le principe de réalité : il ne pourra pas faire tout ce qu’il veut quand il veut.
Afin de satisfaire son plaisir immédiat, l’enfant cherche en permanence à dépasser les limites, le cadre. Le parent l’amène, progressivement à l’autonomie, tout en garantissant son bien-être et la tolérance à la frustration impliquée par la réalité de la vie.