Trois ans après, Golden State fait son retour en finale NBA: les Warriors, portés par Klay Thompson comme à ses plus belles heures, ont remporté (120-110) un quatrième succès contre les Mavericks, malgré le sursaut tardif de Luka Doncic, jeudi en playoffs. Après deux saisons à broyer du noir, à soigner des blessures, mais aussi à reconstruire un effectif compétitif, la franchise californienne, qui a dominé le championnat dans la seconde partie de la décennie précédente, effectue un formidable retour en pleine lumière. Elle va disputer sa sixième finale en huit ans. Comme les Bulls de Michael Jordan dans les années 1990, mais avec à chaque fois une bague de champion passée au doigt (1991, 1992, 1993, 1996, 1997, 1998). Les Warriors ont eux été sacrés en 2015, 2017, 2018 et défaits en 2016 puis en 2019. Serviette sur la tête et sourire en coin, Stephen Curry pouvait justement savourer l’instant pendant que les dernières secondes s’écoulaient, rieux qu’il peut à nouveau toucher du doigt. le regard perdu dans ce passé glo“C’est une bénédiction pour nous de revenir à notre place. Ce n’est pas encore le but ultime, mais nous devons célébrer ce moment, après tout ce que nous avons traversé ces trois dernières années”, a dit le meneur, premier récipiendaire du tout nouveau trophée Magic Johnson, récompensant le MVP de la finale de conférence Ouest. Avec Klay Thompson et Draymond Green, ils viseront un 4e titre, à partir du 2 juin, pour poursuivre une saga, que beaucoup croyaient stoppée il y a trois ans après la défaite contre Toronto et la dissolution de leur “big 3” avec le départ de Kevin Durant à Brooklyn. Ce sera contre Boston ou Miami, encore à la lutte dans la conférence Est, les Celtics menant 3 à 2 avec une sixième joute déjà décisive à domicile vendredi