La langue française se nourrit d’expressions multiples et riches. Quel plaisir de parler ou de raconter une histoire de manière détournée.
Les expressions sont un extrait de la culture d’un pays ou parfois d’une simple région. Lorsque l’on souhaite parler couramment une langue, l’apprentissage des expressions devient alors vite un besoin pour enrichir son discours, mais aussi pour comprendre un natif lorsqu’il parle.
En France, on emploie beaucoup d’expressions françaises liées à une Histoire collective, des spécificités régionales ou encore des légendes traditionnelles.
Le Progrès Egyptien vous propose sous cette rubrique des expressions françaises qui font partie intégrante de la langue de Molière.
• Descente aux enfers
Cette expression signifie traverser une période difficile de la vie. Le sens figuré de cette expression, évoquant le fait que l’on vit une période très difficile, une période où l’on touche le fond, fait directement référence à la mythologie. Plus précisément à la descente d’Ulysse aux enfers ou à celle du Christ.
Exemple : La descente aux enfers des taux d’intérêt génère aussi des effets indirects apparemment moins violents, mais qui pourraient s’avérer tout aussi catastrophiques pour l’économie.
• Etre aux anges
Cette expression signifie être très heureux ; être ravi ; être dans l’extase ; être très content ; être au comble du bonheur. Dans beaucoup de religions, s’il y a un endroit où l’on ne peut être qu’extrêmement heureux, c’est bien le paradis. Et que trouve-t-on dans cet endroit de béatitude éternelle, virevoltant autour de nous ou assis sur les nuages ? Des anges en pagaille !
De là, il est facile de comprendre qu’être parmi les anges ou être aux anges est une image de grand bonheur.
Exemple : Ma femme est bien heureuse d’être grand’mère, Charles est aux anges d’être papa, Alice est ravie d’être maman, tu es enchanté d’être oncle, et moi je suis enchanté, ravi, heureux et aux anges.
• Etre au septième ciel
C’est une expression populaire qui s’emploie lorsqu’on est au comble du bonheur. Dans l’Antiquité, on pensait que la Terre était le centre du monde. Les astres et les dieux avaient été imaginés dans des sphères de cristal, chaque sphère représentant un ciel. Il y avait alors un ciel pour chaque planète, soit sept au total. Le dernier était celui des étoiles, mais derrière lui se cachait celui des dieux. On disait à l’époque, lorsque l’on avait du plaisir à quelque chose, que l’on était « ravi au ciel ». Le troisième était celui de Vénus, déesse de l’amour, ce qui explique que l’on disait aussi « être au troisième ciel ». Cependant, après que les théories de Galilée aient été démontrées, on garda « être au septième ciel », pour conserver une référence aux dieux dans l’organisation des astres.
Exemple : Nathalie est au septième ciel après avoir décroché son Bac et trouvé un emploi rémunérant.
merci beaucoup
ces expressions seront chaque jour
Je vous en prie 🙂
Chaque dimanche.