Une percussionniste de premier plan en Égypte et au Moyen-Orient ouvre «Dom Tak Cairo» pour enseigner la Darbouka et créer un espace permettant aux musiciens et aux mélomanes d’apprendre et de se connecter.
Sabrine Darbouka (Sabrine El Hossamy) est la principale percussionniste en Egypte et au Moyen-Orient. Ses rythmes sont influencés par différents genres musicaux, dont le jazz, la musique expérimentale, ethnique
et du monde.
En parcourant le monde avec sa musique, son objectif est de diffuser ses rythmes non seulement en jouant mais aussi en enseignant la Darbouka à l’international. À ce titre, en 2016, elle a fondé Dom Tak Cairo pour poursuivre
l’enseignement de ce genre musical et créer un espace où les musiciens et les amateurs de musique peuvent se rencontrer.
Sabrine est l’une des rares femmes à jouer professionnellement la Darbouka, sinon la première à ouvrir la voie à d’autres femmes. Elle considère l’autonomisation des femmes comme primordiale dans sa vision de la diffusion de sa forme d’art, non seulement à travers le jeu, mais aussi à travers différentes disciplines artistiques, y compris
le théâtre et maintenant le cinéma, indique le site web de Women of Egypt.
Sabrine a assisté et joué dans de nombreux festivals de jazz et de percussions, notamment le Cairo Jazz Festival, le Bahrain Music Festival et le Chicago World Music Festival. Elle a également fait une tournée en Turquie avec Anadole Atache et Moustafa Erdwan.
A Paris, elle a joué avec plusieurs tout comme elle a été invitée à jouer à l’Opéra du Caire et aux festivals de percussions.