Les candidats à la présidentielle ont eu du mal lundi à échapper à la guerre en Ukraine qui les oblige à se positionner, comme Marine Le Pen, qui a annoncé qu’elle n’assisterait pas à l’intervention du président ukrainien à l’Assemblée avant de se raviser. A 20 jours du scrutin, c’est la dernière ligne droite et l’heure est à la mobilisation générale pour conjurer une abstention qui pourrait être élevée. Si Emmanuel Maron, donné à environ 30% au premier tour dans les sondages, fait figure de grand favori, la deuxième place est plus indécise, d’après l’AFP.
Le président sortant obtiendrait 28% des suffrages au 1er tour, en baisse de trois points sur une semaine, selon un sondage “rolling” Ifop-Fiducial publié lundi. Il est suivi par Marine Le Pen (18,5%), tandis que Jean-Luc Mélenchon (14%) passe devant Eric Zemmour (12,5%), Valé- rie Pécresse pointant à la 5e place avec 10,5% des intentions de vote, selon cette étude réalisée pour Paris Match, LCI et Sud Radio