Le transport est incontestablement l’activité qui contribue le plus aux émissions de gaz à effet de serre (GES). Ces émissions induites sont constituées de CO2 provenant de la combustion de carburants.
Par : Nermine Khattab
Les différents moyens de transport constituent une principale source des émissions de gaz à effet de serre et une principale cause de pollution de l’air. Raison pour laquelle le Gouvernement cherche à recourir à des moyens de transport amis de l’environnement afin de réduire les émissions.
Si l’on parle de moyens de transports plus écologiques et protecteurs de notre environnement, il s’agit sans doute des transports électriques. Ces derniers s’imposent donc comme solutions pour polluer moins. Il est donc question d’opter pour des moyens de transports amis de l’environnement.
Des automobiles électriques
En Egypte, le gouvernement a fixé un plan pour la fabrication des voitures électriques. Des partenariats ont été scellés avec des entreprises internationales pour produire des voitures électriques. Le but est de répondre aux besoins du marché local puis à exporter vers les marchés arabes et africains et ensuite européens. L’Egypte ambitionne de devenir un hub régional dans le domaine de la production des automobiles électriques.
La compagnie Al Nasr pour la fabrication des automobiles, une compagnie du secteur des entreprises publiques, devrait commencer la production de la première voiture électrique fabriquée en Egypte : Nasr E70. L’Etat étudie le projet de production de voitures électriques depuis la seconde moitié de 2019. Ce projet rime avec la tendance mondiale des voitures
électriques et s’aligne sur la vision d’Egypte option 2030 qui vise à développer l’énergie propre.La Dongfeng Motor Corporation, l’un des plus grands constructeurs automobiles en Chine, est partenaire de la production du véhicule Nasr E70. Un accord entre El-Nasr et Dongfeng a été signé au mois de juin 2020, après des mois de négociations.
Trois types de modèles de voitures électriques seront disponibles en Égypte, en fonction de la capacité de la batterie. Les batteries seront initialement fabriquées en Chine et la production sera transférée ultérieurement en Égypte. Le Nasr E70 peut atteindre une vitesse de 145 kilomètres par heure et parcourir jusqu’à 400 kilomètres avec une seule charge.
D’ailleurs, il est à rappeler que le ministre du Secteur public des affaires et l’ambassadeur de France au Caire, avaient assisté, à la signature d’un mémorandum d’entente entre la compagnie Al-Nasr pour l’industrie automobile et la société VALEO Egypt, filiale de VALEO France, leader dans la conception, le développement et la production de composants automobiles. Ce mémorandum stipule la coopération entre les deux parties dans le développement de différents composants de véhicules électriques, qui doivent être produits dans le cadre de son plan visant à fabriquer des véhicules électriques de différents modèles, ainsi que la localisation de la technologie industrielle en Egypte.
Moins d’émissions
Une étude publiée par Transport & Environment confirme que sur l’ensemble du cycle de vie, la voiture électrique reste moins émettrice de gaz à effet de serre que les voitures thermiques.
Si à l’usage, les voitures “zéro émission” sont bien sûr avantagées par rapport à leurs concurrentes, il faut prendre en compte l’ensemble du cycle de vie du produit, avec une production plus émettrice de CO2, pénalisée par la production de la batterie. Des progrès sont notamment attendus pour la production des batteries, de quoi encore améliorer le bilan global des voitures électriques, indique le site bfmtv.com
Ainsi la voiture électrique aura-t-elle un meilleur bilan carbone. Dans le pire des cas, une voiture électrique avec une batterie produite en Chine et conduite en Pologne (pays qui produit en grande partie son électricité à partir de charbon, ndlr) émet toujours 22 % de moins de CO2 que le diesel et 28 % de moins que l’essence, indique l’étude.
Bornes de recharge
Les véhicules électriques peuvent se recharger avec du courant alternatif (AC) ou du courant continu (DC). Tous les véhicules électriques sont équipés d’un convertisseur pour transformer le courant AC du réseau en courant DC stocké dans la batterie.
On retrouve essentiellement 3 types de prises ou connecteurs qui diffèrent selon le type de borne. Sur les bornes en courant alternatif (AC), la prise disponible est une prise Type 2. Tous les véhicules n’acceptent pas la même puissance de recharge. La puissance maximale que chaque véhicule est en mesure d’accepter lors d’une charge varie d’un modèle à l’autre. Ce maximum ne pourra pas être dépassé. La puissance des bornes varie en fonction de la technologie choisie : les bornes en courant alternatif (AC) peuvent délivrer jusqu’à 43 kW de puissance, alors que les bornes en courant continue (DC) permettront d’atteindre des puissances bien supérieures, jusqu’à 175 kW.
Il est recommandé de vérifier la puissance maximale acceptée par le véhicule lors de votre choix de borne en station.