Nous sommes en plein Ramadân. Le mois de la bénédiction et de la spiritualité. C’est le mois durant lequel on se rappelle de la raison de notre existence sur Terre : invoquer Dieu et l’adorer. Dans les
propos et paroles des croyants, Dieu est fortement présent. Il est la source de bénédiction et de protection.
Allah karîm
Les Egyptiens, musulmans soient-ils ou chrétiens, sont attachés à Dieu. Et, dans les moments les plus difficiles et les plus rudes, ils comptent sur Sa bonté et Sa générosité. C’est pourquoi, ils disent:
Allâh karîm (Allâh est Généreux).
Rahmatak Yâ Rab
Face à une difficulté quelconque, ou quand ils passent par une phase laborieuse marquée par de rudes
épreuves ou des moments rudes ou douloureux, vous entendez les Egyptiens clamer et criailler : “Rahmatak Yâ Rab”, faisant appel à la compassion et la miséricorde d’Allâh. En ce vendredi Ramadânesque, on ne peut qu’implorer Ta miséricorde : “Rahmatak Yâ Rab”.
Allâh !:
A tout moment quand on prononce le mot « Allâh », les gens ont tendance à penser de prime abord à Dieu et au contexte religieux, ce qui est souvent erroné. D’autant plus que dans certains cas, quand les Egyptiens utilisent ce terme, c’est plutôt pour exprimer leur étonnement face à quelque chose de splendide. En général quand on s’exclame : « Allâh !» c’est pour exprimer la surprise, la joie, un sentiment vif, etc., on l’associe souvent au mot «hilwa » (beau, belle, joli(e), en disant “ Allâh , di hilwa !” (Allâh , que c’est
beau). Et, parfois, pour accentuer et exagérer la qualification, on dit « di hilwa awi » (ça c’est très beau).
Yâ Rab el-nasr li Masr
Au moment des grands événements, les Egyptiens s’unissent et deviennent une grande famille. Une belle et grande famille qui s’aime, rêve et oeuvre pour l’intérêt du pays. Que ce soit un événement sportif ou politique, on entend les Egyptiens criailler tout le temps : “ Yâ Rab el-nasr li Masr” (Puisse
Dieu accorder la victoire à l’Egypte).
Oustourhâ Yâ Rab
L’expression “Oustourhâ Yâ Rab “ est une exclamation, généralement entendue en temps ou situation difficile, demandant au Tout-Puissant de nous protéger. Les Egyptiens répètent tout le temps cette expression pour demander la protection et la bénédiction d’Allâh.
Allâhumma innî sâïm
L’expression “Allâhumma innî sâïm” (Oh Allâh, je jeûne, ou je voue tout mon jeûne au Tout-Puissant) est souvent utilisée par les Egyptiens, les Arabes et les Musulmans, surtout quand quelqu’un(e) les offense ou offusque en période de jeûne. Ils répondent en ce terme pour se rappeler, se calmer et dissiper les
malentendus et les tentations sataniques de la vie. Malheureusement, certaines personnes répètent cette expression à chaque fois qu’elles se mettent en colère. Ce qui a donné une connotation négative
à une expression qui aurait dû être très positive.
Allâhumma ballighnâ Ramadân
Chaque année au mois de Chaäban, le huitième mois du calendrier lunaire qui précède celui de Ramadân, les Arabes, les Musulmans et les Egyptiens s’échangent les meilleurs voeux. Et, le compte à
rebours commence. Ils espèrent ainsi de continuer à vivre jusqu’au mois de Ramadân. Ils répètent une invocation à Dieu : “Allâhumma ballighnâ Ramadân” (Puisse Allâh permets-nous d’atteindre
[le mois de] Ramadân).
Al-Achrah Al-Awâkhir
L’expression “Al-Achrah Al-Awâkhir” est souvent utilisée par les Egyptiens, les Arabes et les Musulmans
pour parler des dix derniers jours du mois sacré. Les dix derniers jours du mois de Ramadân sont des jours bénis où les croyants prient Dieu et guettent la Nuit du Destin (Leïlat Al-Qadr). Une nuit la plus bénie et auréolée où Allah pardonne les péchés des fidèles.