La moitié de la population mondiale est d’ores et déjà «très vulnérable» aux impacts cruels et croissants du changement climatique, et l’inaction des dirigeants risque de réduire les faibles chances d’un «avenir vivable» sur la planète, s’alarme l’ONU.
Le nouvel opus des experts climat de l’ONU (Giec) tire la sonnette d’alarme : les conséquences du réchauffement provoqué par les activités humaines ne se conjuguent pas seulement au futur. Sécheresses, inondations, canicules, incendies, insécurité alimentaire, pénuries d’eau, montée des eaux… De 3,3 à 3,6 milliards de personnes sont déjà «très vulnérables», souligne le «résumé pour les décideurs» publié par le Giec.
Et ce n’est qu’un début. Si le monde ne se décide pas très vite à réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, il devra faire face à un déluge d’impacts inévitables et «parfois irréversibles» dans les décennies qui viennent. Une souffrance encore plus sensible pour les populations les plus fragiles comme les peuples autochtones ou les populations pauvres, insiste le Giec.