Une idée réussie et rentable qui s’est transformée en une réalité économique indéniable. Les voitures mobiles des jeunes. De nombreux d’entre eux essaient de lutter contre le chômage afin de s’offrir une vie décente en créant des micro-projets de restauration rapide ou de vente des boissons ou des vêtements et des accessoires, en utilisant des véhicules mobiles.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre des directives du Président Abdel Fattah Al-Sissi de soutenir le gouvernement dans les projets consacrés à la jeunesse, à travers la mise en place de zones de rassemblement pour ces projets dans un design civilisé et un cadre juridique qui assure la préservation de l’apparence civilisée des villes, l’élimination des bidonvilles et une visibilité digne des jeunes dans la réalisation des objectifs de l’Egypte 2030.
De son côté, l’État étend la livraison de licences pour ces voitures de restauration mobiles afin de contribuer à offrir des opportunités d’emploi. Il incombe, toutefois, à ces jeunes de respecter la fluidité du trafic routier en évitant d’installer leurs véhicules sur les chaussées. Dans des coins de rue, vous trouverez une voiture servant toutes sortes de boissons et d’aliments, il y a aussi ceux qui vendent des vêtements, des accessoires et autres. Avec un sourire plein d’espoir et d’ambition, Islam, 28 ans, est debout sur son chariot à sandwichs qu’il a lui-même entièrement préparé. Islam a déclaré que cette idée lui était venue après avoir travaillé dans plusieurs grands restaurants. Il voulait mener son propre projet. Il avait déjà commencé à assembler les bases de ce chariot et à y travailler. Il ajoute qu’aujourd’hui, il a commencé à avoir des clients qui viennent spécifiquement chez lui pour manger en raison de leur confiance dans la propreté de ses plats. Il souhaite développer son projet et fournir de nouveaux plats. Sur une autre voiture, se trouve Abdel Rahmane Mohamed, 22 ans, diplômé de la Faculté de tourisme et d’hôtellerie, qui fabrique des bonbons au sucre de toutes sortes de couleurs et sous des formes joyeuses. Abdel Rahmane affirme avoir lui-même acheté la voiture et avoir commencé à travailler depuis qu’il était encore étudiant, et qu’il aspire à faire de la crème glacée pour développer son projet et augmenter ses bénéfices. Il a également souligné qu’il a rencontré de nombreuses difficultés au début de son projet, mais qu’il a pu les surmonter avec volonté et insistance. Quant à Karim qui étudie à la Faculté de business administration, il a décidé de fabriquer son propre chariot pour vendre des vêtements. Il a travaillé depuis son enfance dans de nombreux domaines, mais il a préféré l’industrie des vêtements. Alors il a décidé de créer sa propre petite entreprise et d’assumer sa responsabilité pour ne pas avoir recours à son père ou à sa mère et pour pouvoir couvrir ses dépenses par lui-même. Marié et père de 3 enfants, diplômé de la Faculté de commerce, section comptabilité, Walid a présenté un modèle réussi d’autosuffisance, sortant des sentiers battus et cherchant à gagner sa vie en créant un projet mobile pour vendre des boissons chaudes. Cela l’a beaucoup aidé à faire ses propres comptes. Il a ajouté qu’après la propagation d e la pandémie de Coronavirus, il a décidé de créer son propre projet pour être une source de revenus au lieu de travailler pour les autres. Grâce à son sourire à tous les clients et un service bien propre, les gens viennent prendre des boissons chez lui le bon matin avant d’aller au travail. Il existe plein d’autres initiatives de ce genre et des milliers d’expériences. Tout cela prouve que le domaine de l’entrepreneuriat revêt un grand intérêt. L’Etat soutient les initiatives des jeunes à se lancer sur le marché local et international grâce à des idées novatrices et progressistes.
Le gouvernement accorde une grande importance au domaine de l’entrepreneuriat et a, clairement, pris conscience des répercussions de la pensée traditionnelle dans le domaine du travail et de l’emploi sur les générations successives, ce qui a encouragé les jeunes à s’orienter vers une réflexion plus libérale.