Bon premièrement, avant de tomber dans le vif du sujet; doit-on vraiment ou non donner quelque chose ou faire quelque chose de spécial pour la Saint-Valentin ? Oui, j’entends déjà des gens dire: « Mais c’est une fête tellement commerciale» ou « je n’ai pas besoin d’une journée spéciale pour dire je t’aime », blablabla…
La Saint-Valentin, c’est comme la fête des mères ou encore la journée de la prévention d’une maladie… Oui, c’est une journée imposée dans notre calendrier et oui on peut aller voir notre mère n’importe quel autre jour ou faire des levées de fonds à longueur d’année, mais … c’est seulement un prétexte.
La Saint-Valentin, c’est la journée de l’amour et pourquoi ne pas justement l’utiliser comme prétexte pour porter une attention particulière à faire sentir l’autre aimé. Et non, ça ne veut pas dire qu’on ne le fait pas le reste de l’année, mais on peut possiblement se laisser aller à quelque chose d’un peu plus romantique qu’à l’habitude.
Qu’on l’aime ou la déteste, il demeure que la Saint-Valentin revient chaque année et qu’elle nous est un peu enfoncée dans la gorge. Tasses à café « Je t’aime », boîtes de chocolats en forme de cœur, dessous sexy : les étalages des magasins à grande surface débordent de produits dérivés reconduisant les clichés associés à l’amour romantique. Dès le jour de l’an et jusqu’à la mi-février, impossible de se mettre à l’abri des codes sociaux et des vitrines des magasins qui promeuvent pour cette fête. Pourtant, la Saint-Valentin peut être célébrée différemment. Avec un peu de créativité, d’ouverture et d’humanisme, il est possible de sortir des sentiers battus et de souligner la fête de l’amour dans la bienveillance et l’inclusion!
Voici donc quelques trucs sympas pour une Saint-Valentin moins commerciale et plus humaine, où l’ouverture sur l’autre et l’acceptation sont au cœur de cette journée.
L’amour, ce n’est pas juste le couple
Et si on en profitait pour célébrer l’amour en général ? Entre sœurs et frères, avec nos ami·e·s, nos parents, des gens qui nous font du bien, peu importe qui — collègues, cousin·e·s, partenaires de yoga, compagnes ou compagnons de marche. Dire « merci ». D’être là, d’être présent·e quand ça va mal et/ou quand ça va bien, d’offrir une oreille attentive et de ne pas juger, par exemple. Et si, pendant cette journée, on en profitait pour être plus bienveillant·e, de façon générale, avec les gens qu’on croise dans la rue, au travail, dans les transports en commun ? Il me semble que ça nous ferait collectivement du bien.
Une pensée pour les personnes célibataires
On a tendance à oublier que plusieurs personnes sont célibataires. Que ce soit par choix ou non, c’est parfois lourd de se faire constamment remettre au visage les différentes facettes de ce qu’est la supposée « normalité », notamment être en couple. On s’entend : ça ne veut pas dire mépriser celles et ceux qui le sont! Mais, comme dans notre société tout est organisé (ou presque) en fonction de la vie à deux. Arrêtons d’agir avec les célibataires comme si elles et ils étaient des petites bêtes étranges non adaptées. Le célibat, c’est vraiment chouette aussi!