La transformation numérique s’est également étendue au secteur de la santé. 280 établissements ont été automatisés dans le cadre de la première phase du système de l’assurance maladie universelle, couvrant les gouvernorats de Port-Saïd, Louxor, Ismaïliya, Sud-Sinaï Sud, Assouan et Suez. Le centre d’appels du système a également été étendu pour offrir des services plus rapides aux citoyens.
Le système de contentieux juridiques a été à son tour automatisé dans 46 tribunaux, avec l’activation de nombreux systèmes électroniques, dont la notification électronique et la correspondance électronique entre les tribunaux civils pour l’échange des procès. Une nouvelle version du portail du Parquet général a également été lancée, offrant des services pour les poursuites familiales et pénales, ainsi que les services de trafic routier, les documents personnels et les plaintes électroniques, améliorant ainsi la rapidité et la qualité de ces services.
Une transition encore plus généralisée
Dans le cadre de son soutien à l’innovation, le Laboratoire public d’innovation a été lancé au Centre égyptien d’innovation numérique à Guizeh. Cette initiative s’adresse aux startups spécialisées dans les solutions technologiques gouvernementales. Elle est mise en œuvre avec le soutien de l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) et en collaboration avec des entreprises technologiques locales et internationales, aussi avec la participation de l’Agence de développement de l’industrie des technologies de l’information (ITIDA) en tant que partenaire stratégique.
L’année 2024 a également connu le lancement de plusieurs plateformes numériques, notamment le portail en ligne de l’Opéra égyptien, qui permet d’accéder à des événements et activités culturels, et le site Web de l’Autorité égyptienne de la concurrence, qui vise à sensibiliser le public aux lois sur la concurrence et à permettre aux particuliers et aux entreprises de déposer des plaintes électroniques concernant les pratiques monopolistiques et la manipulation des prix.