La décision de l’agence de notation financière “Standard & Poor’s Corporation” de maintenir la note de crédit de l’Égypte en devises locales et étrangères à “B”, pour la troisième fois consécutive depuis le début de la crise du coronavirus, tout en préservant les perspectives stables de l’économie égyptienne “Stable Outlook”, reflète la confiance des institutions internationales et des agences de notation dans la capacité de l’économie égyptienne à faire face positivement aux répercussions de cette crise, a affirmé, hier samedi le ministre des Finances, Dr Mohamed Maït. Dans un communiqué, rapporté par l’agence de presse du Moyen-Orient (MENA), Dr Maït a indiqué que l’économie nationale, selon les estimations de Standard & Poor’s Corporation dans son dernier rapport, peut surmonter les répercussions négatives résultant de la pandémie, en raison de l’amélioration des principaux indicateurs économiques, tels que la stabilité des finances publiques et la présence d’une réserve rassurante en devises, en plus de la poursuite de la mise en oeuvre par le gouvernement des réformes financières économiques et structurelles, qui assurent la pérennité des conditions des indicateurs économiques. Cette décision, a-t-il ajouté, montre la poursuite de la confiance des analystes dans l’économie égyptienne en raison des grandes réformes menées au cours des dernières années, ce qui accorde une flexibilité suffisante à l’économie, pour financer ses besoins en devises locales et étrangères, malgré la récente détérioration des conditions économiques et financières mondiales. Et le ministre de relever que l’équilibre des politiques économiques et financières menées par le gouvernement et le ministère des Finances au cours des dernières années et pendant la période de lutte contre la pandémie, a contribué à faire de l’économie nationale l’une des quelques économies dans le monde ayant réalisé une croissance et une amélioration des taux de chômage en 2020. Il a souligné que l’économie avait enregistré un taux de croissance de 3,6% pour l’exercice 2019/2020 et devrait atteindre 2,8% pour l’exercice en cours, en raison de la contribution positive et élevée de plusieurs secteurs, notamment la technologie des données, la santé, les services gouvernementaux, le secteur du commerce de gros et de détail et celui agricole. La bonne performance et la croissance de ces secteurs ont contribué à limiter les effets négatifs de la pandémie sur un certain nombre de secteurs économiques, tels que le tourisme l’aviation, les industries manufacturières, le pétrole et les richesses minières, a conclu le ministre