L’annonce par le conseil d’administration du FMI de l’approbation de la rallonge de cinq milliards de dollars, portant à 8 milliards d’USD des fonds prêtés à l’Égypte reflète l’importance des mesures correctives pour le cours de l’économie égyptienne à travers des politiques financières et monétaires intégrées et cohérentes, d’une manière qui se traduit par la stimulation des flux d’investissements directs étrangers, a déclaré le ministre des Finances, Mohamed Maït.
Dans un communiqué, l’approbation par le Fonds de la facilité élargie de crédit (FEC) pour le programme de réforme économique égyptienne donne à l’Égypte le droit de demander la facilité pour la résilience et la durabilité (FRD) pour obtenir un financement à long terme à un coût très faible pour des projets climatiques d’une valeur de 1,2 milliard de dollars.
Et le ministre de rappeler que le programme de réforme économique soutenu par le FMI vise à restaurer la stabilité économique et bénéficie du soutien et des financements supplémentaires d’autres institutions financières et partenaires internationaux de développement, dépassant les 20 milliards de dollars, en plus des 35 milliards de dollars, valeur de l’accord “Ras El Hekma”, de manière à réduire les restrictions de financement à court et moyen termes.
“Nous suivons une voie équilibrée pour maintenir la discipline financière et réduire les taux de déficit budgétaire, le rapport dette/PIB, la reprise économique, la croissance durable et alléger les fardeaux pesant sur les citoyens”, a-t-il dit, expliquant qu’il s’engageait à l’adoption de mesures sociales et l’augmentation des dépenses sociales de manière à assurer la protection et le soutien aux familles à bas et moyen revenus, ce qui s’est reflété sur la hausse des subventions, des prestations sociales dans le budget de 2024/2025 à 636 milliards de LE, en plus de la hausse de plus de 30% des allocations aux secteurs de la santé et l’enseignement, qui font partie des priorités de l’Etat pour poursuivre la stratégie de la construction des Egyptiens lors de la prochaine période.
M. Maït a ajouté que le processus de réforme économique s’est reflété sur les priorités du nouveau budget, évoquant l’élargissement de la portée du concept de gouvernement général pour surveiller toutes les activités de l’économie nationale, ce qui traduit les efforts du gouvernement pour restructurer les finances publiques de l’État, de manière à nous rendre plus capables d’établir des priorités et d’atteindre les objectifs économiques, sociaux et de développement.
Le ministre a souligné que le nouveau budget vise à rationaliser les dépenses d’investissement de toutes les autorités de l’État, avec un plafond ne dépassant pas un trillion de LE pour permettre au secteur privé de travailler, de produire, de fabriquer et d’exporter, et à augmenter ses contributions à l’activité économique et de développement, en particulier avec d’autres composantes qui constituent un environnement d’investissement attractif en terme de disponibilité de l’infrastructure développée et du document de la politique de la propriété de l’État.
“Nous travaillons à améliorer les indicateurs de performance financière avec des objectifs ambitieux dans le budget 2024/2025, car nous visons à atteindre un excédent primaire important de 3,5% du PIB, soutenu par une augmentation de 30% des recettes fiscales sans ajouter de nouvelles charges aux particuliers ou aux investisseurs, réduire le déficit total à moyen terme à 6% et orienter le taux d’endettement sur une trajectoire descendante pour atteindre 80% en juin 2027”, a dit le ministre.
Pour sa part, Ahmad Kojak, vice-ministre des politiques financières et du développement institutionnel, a confirmé que le gouvernement estimait que le renforcement du rôle efficace du secteur privé dans l’économie nationale contribuait à atteindre une croissance durable et continue donc de mettre en œuvre le document de la politique de propriété de l’État, étant un axe important dans les réformes structurelles de l’économie égyptienne, en plus de la fourniture des opportunités plus attrayantes pour les investissements privés et du soutien aux efforts visant à renforcer la concurrence entre les secteurs privé et public.