Berceau des religions monothéistes, l’Egypte se distingue par une richesse spirituelle unique. Sur son sol, se dressent côte à côte mosquées, églises et synagogues, témoignant d’une coexistence exemplaire. Depuis des millénaires, ce pays fascine par sa capacité à accueillir et à intégrer diverses croyances, créant ainsi un tissu social d’une rare diversité.
Avec leurs minarets élancés, les mosquées appellent à la prière quotidienne, tandis que les églises coptes, ornées de fresques anciennes, résonnent des chants liturgiques. Bien que moins nombreuses, les synagogues restent des symboles vivants de l’histoire juive en Egypte. Cette cohabitation pacifique est un modèle de tolérance religieuse, où chaque communauté trouve sa place et contribue à l’héritage culturel du pays.
La Grande mosquée d’Egypte allie modernité et tradition
Par: Hanaa Khachaba


La capitale administrative de l’Egypte, ce projet ambitieux visant à désengorger Le Caire, abrite désormais la plus grande mosquée du pays : la mosquée Al-Fattah Al-Alîm. Inaugurée en janvier 2019, cette mosquée monumentale se dresse comme un symbole de la renaissance architecturale et spirituelle de l’Egypte.
Située sur la nouvelle rocade médiane de la capitale administrative, la mosquée Al-Fattah Al-Alîm s’étend sur une superficie impressionnante de 250 000 m². Sa conception allie tradition et modernité, avec un dôme principal culminant à 44 mètres de hauteur et un diamètre de 33 mètres, faisant de lui le plus grand dôme du Moyen-Orient. Quatre autres dômes, chacun de 10 mètres de haut, ornent les coins de la mosquée, ajoutant à sa majesté.
La mosquée comprend également 21 dômes secondaires, deux salles pour les événements et deux salles pour accueillir les visiteurs VIP, témoignant de son rôle central dans la vie communautaire et culturelle de la nouvelle capitale.
La construction de la mosquée a mobilisé environ 1 500 ouvriers et ingénieurs, illustrant l’ampleur du projet et l’engagement de l’Egypte à créer un lieu de culte emblématique. La mosquée est non seulement un lieu de prière, mais aussi un centre culturel et éducatif, offrant des espaces pour les événements communautaires et les célébrations religieuses.
L’inauguration de la mosquée Al-Fattah Al-Alîm a coïncidé avec celle de la cathédrale de la Nativité du Christ, la plus grande église du Moyen-Orient. Cette simultanéité envoie un message fort de cohésion et de tolérance religieuse, soulignant l’engagement de l’Egypte envers la diversité et l’inclusion.
La nouvelle capitale administrative, avec ses infrastructures modernes et ses monuments grandioses, aspire à devenir un centre névralgique pour l’Egypte, attirant investisseurs et visiteurs du monde entier. La mosquée Al-Fattah Al-Alîm, par sa splendeur et son importance, incarne cette vision d’avenir tout en préservant le riche héritage culturel du pays.
Lieu de culte grandiose, cette nouvelle mosquée imposante est un témoignage vivant de l’ambition de l’Egypte de se réinventer tout en honorant ses traditions séculaires.
La Cathédrale Saint-Marc d’Alexandrie,1ère église en Egypte et symbole du Christianisme
Par: Soha Gaafar




La cathédrale Saint-Marc d’Alexandrie est le symbole et l’icône de l’Église copte orthodoxe, car c’est la première église. Il contient également la tête de saint Marc l’Apôtre, selon la tradition ecclésiastique. Ainsi que les restes de 55 des premiers patriarches coptes orthodoxes.
L’arrivée de l’apôtre Marc à Alexandrie en 62 après J.-C. marqua le début de l’Église copte en Egypte, où il prêcha le christianisme à son peuple, établissant le siège apostolique d’Alexandrie, connu sous le nom d’Église copte. L’Église copte (marcienne) occupe une place importante dans l’histoire de l’Église mondiale, car c’est d’elle que sont issus les patriarches coptes d’Alexandrie, des érudits qui ont affronté les diverses hérésies.
Le premier chrétien à adhérer au christianisme fut un cordonnier égyptien nommé Anianus. Il transforma sa maison en la première église d’Afrique, connue sous le nom d’église de Boucalia. Son emplacement est celui de l’actuelle cathédrale Saint-Marc, au cœur de l’ancienne Alexandrie.
L’Église copte orthodoxe est restée le siège du patriarche pendant mille ans. Par la suite, le siège a été déplacé à plusieurs reprises jusqu’à se trouver aujourd’hui sur la terre d’Anba Ruways, en Abbassiya.
Après son ordination, Christodoulos, pape d’Alexandrie, fut transféré d’Alexandrie en Egypte et fit de l’église suspendue de Fustat son quartier général. Il rénova également l’église Saint-Mercure et en fit une cathédrale majeure, le centre de son évêché. Il fit également de l’église de la Vierge Marie, dans le quartier romain, son quartier général, où il pouvait se réfugier en cas de besoin, avec l’approbation de l’évêque de Babylone. La raison en est le transfert de la grandeur de la ville d’Alexandrie à la ville du Caire, le grand nombre de chrétiens qui s’y trouvent et son lien avec le gouvernement. Le pape nomma alors un évêque pour Alexandrie au nom du représentant de l’Église copte.
Une superbe construction
Dès que nous franchissons la porte extérieure de l’église, nous trouvons sur notre gauche un bâtiment datant du siècle dernier, qui abrite le siège du pape et de son représentant à Alexandrie, ainsi que les salles du collège clérical (spécialisé dans les études chrétiennes).
Le pupitre en marbre, la chaire papale et le reste des icônes anciennes de l’église ont été préservés. Les six colonnes de marbre qui soutenaient l’église ont également été déplacées vers l’entrée. Les minarets ont été préservés après avoir été surélevés, ornés de magnifiques inscriptions coptes et coiffés d’un dôme. En 1990, face à l’augmentation constante du nombre de fidèles, l’église a été agrandie du côté ouest, sous le règne du pape Chenouda III.
En franchissant la porte, on découvre de chaque côté deux icônes anciennes, représentant Jésus et la Vierge Marie, recouvertes d’or et d’argent, ainsi qu’une icône ancienne de saint Marc et de saint Georges. À l’intérieur de l’église, on trouve à gauche deux icônes, celle de saint Antoine et celle de sainte Chenouda, et à droite, celle de sainte Mina, toutes deux d’art copte. Au centre de l’église, côté sud, se trouve l’entrée du célèbre cimetière antique, qui abrite les dépouilles des patriarches du trône d’Alexandrie au premier millénaire. Leurs noms sont inscrits sur une plaque de marbre en copte, en arabe et en anglais.
Restauration par des spécialistes
L’église fut détruite et reconstruite à plusieurs reprises au cours de l’histoire. En 1870, elle fut construite dans le style byzantin et décorée d’un grand nombre de magnifiques icônes. En 1952, le pape Youssef II inaugura la nouvelle cathédrale et y célébra la première messe.
Les travaux de restauration de l’église ont été menés en 2020 à bien par une mission grecque spécialisée. Ils comprenaient la restauration des anciennes icônes byzantines et du pupitre en marbre de l’église, la restauration de leur état d’origine, des structures affectées par l’humidité et des façades, le nettoyage des plafonds et des murs, le polissage du sol en marbre et l’entretien de tous les bancs en bois de l’église. Deux grandes icônes de saint Athanase et du pape Cyrille, le pilier de la foi, ont également été restaurées grâce à des techniques de mosaïque en pierre naturelle, pour un coût de 10 millions de livres égyptiennes.
La restauration des icônes a duré environ une année entière, tandis que le reste des travaux d’entretien et de restauration ont été menés à bien. L’église Saint-Marc d’Alexandrie est la plus ancienne et la première église construite en Afrique. Elle fut construite dans la maison d’un cordonnier égyptien nommé « Anianus », premier chrétien croyant. Il transforma sa maison en église, devenant ainsi la première église d’Afrique, à partir de laquelle la foi chrétienne s’est propagée au reste du continent. La mission tenait à préserver le caractère archéologique de l’église et à ne pas modifier les sites archéologiques pendant la restauration.
Les synagogues… histoire de culte et d’architecture
Par: Névine Ahmed




Le Caire compte environ 12 synagogues alors que les juifs restants encore dans le pays ne sont pas nombreux. La plupart de ces synagogues sont fermées, alors que les plus célèbres ont été restaurées.
La plus vieille
La synagogue Ben Ezra située à Misr Al-Qadima, est considérée comme l’une des plus anciennes synagogues juives d’Egypte. On pense qu’il s’agissait à l’origine d’une église copte orthodoxe vendue à un membre de la communauté juive d’Egypte en 882. Elle doit son nom à Abraham ben Ezra, un érudit religieux et philosophe juif.
Selon le ministère du Tourisme et des Antiquités, La synagogue suit, dans son design, le plan de la basilique à trois niveaux, chaque côté ayant deux niveaux, le supérieur étant utilisé comme un balcon pour les femmes, et au milieu de la synagogue se trouve la chaire (tribune) où les prières étaient lues au milieu de la synagogue. Cette dernière abrite une structure représentant la direction de la prière, élément le plus sacré d’une synagogue juive. Elle est décorée en arabesque et incrustée de nacre, dans une fusion de différentes traditions artistiques. Les Dix Commandements y sont inscrits en hébreu, ainsi que des décorations associées à la religion juive. Le temple a été soumis à une grande restauration et a été récemment inauguré.
C’est donc l’un des synagogues juives les plus importantes en Egypte, puisqu’elle renferme de nombreux livres précieux liés aux coutumes et traditions juives et à leur vie sociale en Egypte, en plus de la “genizah”, qui est une sorte d’archives ou des collections de livres, de rouleaux et de documents qui sont importants pour les étudiants et les chercheurs intéressés par la vie sociale des Juifs en Egypte.
La plus moderne
La synagogue d’Adly due au nom de la rue où elle se trouve au Centre-ville du Caire. Le nom juif de la synagogue est “Chaa’ar Hachamayim” (qui signifie la Porte du Ciel ou du Paradis). Elle est également connue sous le nom de “Synagogue d’Ismailiya”.
Elle est considérée comme l’une des plus luxueuses du Caire, mais aussi l’une des plus modernes, ayant été construite en 1905 sous le patronage de plusieurs familles juives aristocratiques, notamment la famille Mossiri. Ce sont aussi les familles aristocratiques religieuses qui ont participé à sa restauration.
Il existe encore une plaque à l’intérieur de la synagogue énumérant les donateurs ayant participé à sa construction. La synagogue n’a aucune signification historique ou religieuse en raison de sa relative modernité.
La plus riche en histoires
La synagogue de Moussa Ben Maymoun (Moïse Maïmonide) est attribuée à l’érudit religieux juif cordouan Moïse Maïmonide, né en 1135 à Cordoue, en Andalousie, et mort en Egypte en 1204. Elle se situe à la ruelle des juifs à Darb Mahmoud au quartier d’Al-Mouski.
Moïse Maïmonide était un éminent érudit en études religieuses juives, en médecine, en mathématiques et en philosophie. Il aurait été le médecin personnel de la famille du sultan Salah Eddine Al-Ayyoubi.
Cette synagogue a été construite au même endroit où Moïse Maïmonide s’est installé en Egypte jusqu’à sa mort et son enterrement dans l’une des salles rattachées au temple.
Au-dessus de l’entrée se trouve une figure en forme de livre ouvert représentant les tablettes des Dix Commandements en hébreu, selon le ministère du Tourisme et des Antiquités. Le temple est rectangulaire à l’intérieur, et c’est là, la partie destinée à la prière et aux rituels religieux.
Les annexes du temple se composent d’une grande salle divisée en trois sections appelées “yashiva”, c’est probablement la salle, que Moïse Maïmonide aurait utilisée pour enseigner à la communauté des leçons sur la loi juive. Aussi, raconte-t-on que les patients y passaient la nuit en quête de guérison. En plus de la présence d’un puits d’eau qui servait à la purification et à l’approvisionnement du temple en eau.
L’Eglise suspendue fait peau neuve
Par: Nermine Khattab



Une des plus belles églises du Moyen-Orient. Elle a été construite au-dessus de la porte de la forteresse romaine appelée Babylone.
L’église suspendue est située dans le quartier de Masr Al-Qadima, dans l’importante zone archéologique du Caire copte. Elle a été appelée la suspendue parce qu’elle a été construite sur deux des anciennes tours du fort romain (forteresse de Babylone), qui a été construit par l’empereur Trajan au deuxième siècle après J.C., c’est l’une des plus anciennes églises en Egypte.
La façade de l’église est située du côté ouest de la rue Marie Guerguis, et elle est étendue sur deux étages. En face, il y a une fontaine, et elle a été construite au style basilique, composée de 3 suites, d’un couloir et d’une structure divisée en 3 parties.
Il se compose d’une nef principale et de deux petites suites, et entre elles se trouvent huit colonnes de chaque côté, et entre la nef et l’aile nord se trouve une rangée de trois colonnes avec de grandes arches de forme pointue, et les colonnes séparant les suites sont en marbre à l’exception de l’une de basalte noir, et il est à noter qu’il a un certain nombre de chapiteaux des colonnes en style “corinthien”.
Sur le côté Est de l’église, il y a trois structures: celle du milieu portant le nom de la Vierge Marie, celle de droite portant le nom de Saint Jean-Baptiste et celle de gauche portant le nom de Sainte Marie Guerguis.
Devant les structures, il y a des voiles de bois, dont le plus important est le voile central en ébène incrusté d’ivoire transparent, datant du XIIe ou XIIIe siècle, et gravé de formes géométriques et de belles croix, surmonté d’icônes représentant le Christ sur un trône, et à sa droite la Vierge Marie, l’ange Gabriel et Saint Pierre. À sa gauche se trouvent Jean-Baptiste, l’Archange Michel et Saint Paul, et au sommet de l’autel à l’intérieur de ce temple se trouve un auvent en bois reposant sur quatre piliers, et derrière se trouve une plate-forme pour la prêtrise. Dans l’aile droite de l’église, des portions de journaux nationaux égyptiens ont été accrochées sur l’un des murs, surveillant des événements et des scènes de l’histoire moderne de l’église liées aux coptes en Egypte, la restauration a coûté 44,2 millions de L.E.
Visiter la Mosquée d’Al-Azhar, marcher à travers l’histoire
Par: Marwa Mourad


La mosquée Al-Azhar fut la première à être édifiée dans la cité fatimide du Caire. Elle est en même temps la plus grande et la plus ancienne université islamique, qui attire des étudiants venus du monde musulman tout entier. À la période fatimide, la construction n’occupait qu’une surface de 70 x 85 m. Aujourd’hui, grâce à diverses extensions de différentes époques, les bâtiments sont deux fois plus étendus (120 x 130 m). Le plan au sol consistait à l’origine en une cour ouverte entourée de trois portiques dont le plus grand est le portique oriental (celui de la qibla), composé de cinq arcades. L’arcade donnant sur la cour est soutenue par des piliers, les autres par des colonnes de marbre. Les portiques nord et sud se composent de trois arcades. La partie orientale de la cour ne comportait pas de colonnes à l’origine. Au milieu du mur ouest s’élevait le portail principal, couronné par un minaret. Deux autres entrées existaient dans les murs nord et sud. L’entrée actuelle (1167 H / 1753 J.-C.), percée dans la façade ouest, est due à l’émir Abd Al-Rahman Katkhuda. Sa création permit d’intégrer au complexe les deux madrasa fatimides de Taybarsiyya et Aqbughawiyya.
Al-Azhar est le premier exemple de mosquée à transept au Caire islamique. Le portique oriental est en effet interrompu par un transept à arcs soutenus par des colonnes, perpendiculaire au mur de la qibla. Le plafond de cette nef est plus élevé que celui du portique de la qibla. Les courbures des arcs de ce transept sont décorées d’inscriptions en coufique d’extraits du Coran, les arcs eux-mêmes de motifs végétaux feuillus. Avec ceux des portiques de la cour, ce sont les seuls arcs d’origine.
L’innovation architecturale que représente ce transept avait déjà été observée dans la Grande Mosquée omeyyade de Damas édifiée en 96 H / 714 J.-C. ainsi que dans la Grande Mosquée de Kairouan en Tunisie (155 H / 772 J.-C.), rénovée en 221 H / 836 J.-C.
Le mihrab fatimide d’origine est surmonté d’une coupole mamelouke du IXe siècle H (XVe siècle J.-C.) qui a remplacé la coupole initiale. Des exemples similaires de ce style à deux coupoles existent également à la Grande Mosquée de Kairouan et la Grande Mosquée de Sousse en Tunisie.
Le calife fatimide Al-Hafiz li-Din Allah (524-544 H / 1130-1149 J.-C.) fit ajouter une arcade sur les quatre côtés de la cour, dispositif inspiré des mosquées maghrébines où elles sont appelées ailes latérales. Des exemples similaires existent dans la Grande Mosquée de Kairouan, la Grande Mosquée de Sousse et la Zituna, toujours en Tunisie.
Diverses modifications et adjonctions ont été apportées à cette mosquée au cours de sa longue histoire : Al-Hafiz li-Din Allah entreprit la construction d’une coupole au-dessus de l’entrée du transept, considérée comme la plus ancienne coupole à inscriptions en Egypte et dont subsistent certaines sculptures et quelques textes coufiques. En 1167 H / 1753 J.-C., l’émir Abd Al-Rahman Katkhuda fit ajouter un vaste espace clos par quatre arcades derrière la zone de la qibla. Les minarets, qui ne sont pas fatimides, ont été élevés par le sultan Qaytbay en 873 H / 1468 J.-C., le sultan Al-Ghuri en 915 H / 1510 J.-C. et l’émir Abd Al-Rahman Katkhuda en 1167 / 1753.
La mosquée Al-Azhar, principale mosquée de congrégation du Caire fatimide, fut spécialement édifiée pour la congrégation chiite – liée à l’état fatimide – afin d’éviter les confrontations avec les sunnites égyptiens. Salah Al-Din Al-Ayyoubi (564-589 H / 1169-1193 J.-C.) abolit le khutba (sermon) dans la mosquée en 567 H / 1171 J.-C., mais le sultan Al-Dahir Baybars (658-676 / 1260-1277) en rétablit la tradition, qui redevint florissante sous la période mamelouke, lorsque la mosquée devint l’équivalent d’une université. Elle fut le centre de l’opposition à l’intervention française à la fin du XIIe siècle H (XVIIIe siècle J.-C.) et se consacre aujourd’hui à la religion et aux sciences modernes.
Localisation:
Rue Al-Azhar, dans le quartier d’Al-Azhar, Le Caire, Egypte
Date du Monument:
359-361 de l’Hégire /970-972 J.-C.
Architecte(s) / maître(s) d’œuvre:
Le général Gawhar Al-Siqilli, conquérant de l’Egypte en 358 H / 969 J.-C., supervisa la construction
Période / Dynastie :
Fatimide
Commanditaire(s):
Le calife fatimide Al-Mouiz li-Din Allah (358-365 H / 969-975 J.-C.).